ひよこのるるの自由研究

日本語で読める世界の文学作品と、外国語に翻訳されている日本語の文学作品を、対訳で引用しています。日本語訳が複数あるものは、読みやすさ重視で比較しておすすめを紹介しています。世界中の言語で書かれたもの・訳されたもののコレクションを目指しています。

世界文学全集のためのメモ 9 『赤と黒』 スタンダール

フランス語編 6

Stendhal
スタンダール
1783-1842

Le Rouge et le Noir
赤と黒
1830

日本語訳
桑原武夫・生島遼󠄁一訳『赤と黒』1933-1934/1958年(岩波文庫、2007年 上📗📗
鈴木力衛訳『赤と黒』1954年(日本ブック・クラブ『コレクターズ版世界文学全集1 スタンダール 赤と黒』1971年 📗
③小林正訳『赤と黒』1957年(新潮文庫、2012年 上📗📗
④冨永明夫訳『赤と黒』1961/1963年(中央公論社『世界の文学 セレクション36 9 スタンダール』1993年 📗 pp. 9-313)
⑤佐藤朔訳『赤と黒』1969/1990年(集英社集英社ギャラリー [世界の文学]6 フランスⅠ 』1990年 📗 pp. 373-782)
大岡昇平・古屋健三訳『赤と黒』1971年(講談社『世界文学全集 24 スタンダール』1974年 📗
野崎歓訳『赤と黒』2007年(光文社古典新訳文庫📗📗

一番読みやすかったのは④冨永明夫訳。50年以上経ってもこれを超える訳は生まれていないように思われる。二番手はさらに遡って②鈴木力衛訳。

[Volume premier, Chapitre VI]

Avec la vivacité et la grâce qui lui étaient naturelles quand elle était loin des regards des hommes, Mme de Rênal sortait par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d’entrée la figure d’un jeune paysan presque encore enfant, extrêmement pâle et qui venait de pleurer. Il était en chemise bien blanche, et avait sous le bras une veste fort propre de ratine violette.

Le teint de ce petit paysan était si blanc, ses yeux si doux, que l’esprit un peu romanesque de Mme de Rênal eut d’abord l’idée que ce pouvait être une jeune fille déguisée, qui venait demander quelque grâce à M. le maire. Elle eut pitié de cette pauvre créature, arrêtée à la porte d’entrée, et qui évidemment n’osait pas lever la main jusqu’à la sonnette. Mme de Rênal s’approcha, distraite un instant de l’amer chagrin que lui donnait l’arrivée du précepteur. Julien tourné vers la porte, ne la voyait pas s’avancer. Il tressaillit quand une voix douce lui dit tout près de l’oreille :

– Que voulez-vous ici, mon enfant ?

Julien se tourna vivement, et frappé du regard si rempli de grâce de Mme de Rênal, il oublia une partie de sa timidité. Bientôt, étonné de sa beauté, il oublia tout, même ce qu’il venait faire. Mme de Rênal avait répété sa question.

– Je viens pour être précepteur, madame, lui dit-il enfin, tout honteux de ses larmes qu’il essuyait de son mieux.

Mme de Rênal resta interdite ; ils étaient fort près l’un de l’autre à se regarder. Julien n’avait jamais vu un être aussi bien vêtu et surtout une femme avec un teint si éblouissant, lui parler d’un air doux. Mme de Rênal regardait les grosses larmes, qui s’étaient arrêtées sur les joues si pâles d’abord et maintenant si roses de ce jeune paysan. Bientôt elle se mit à rire, avec toute la gaieté folle d’une jeune fille ; elle se moquait d’elle-même et ne pouvait se figurer tout son bonheur. Quoi, c’était là ce précepteur qu’elle s’était figuré comme un prêtre sale et mal vêtu, qui viendrait gronder et fouetter ses enfants !

– Quoi, monsieur, lui dit-elle enfin, vous savez le latin ?

Ce mot de monsieur étonna si fort Julien qu’il réfléchit un instant.

– Oui, madame, dit-il timidement.

Mme de Rênal était si heureuse, qu’elle osa dire à Julien :

– Vous ne gronderez pas trop ces pauvres enfants ?

– Moi, les gronder, dit Julien étonné, et pourquoi ?

– N’est-ce pas, monsieur, ajouta-t-elle après un petit silence et d’une voix dont chaque instant augmentait l’émotion, vous serez bon pour eux, vous me le promettez ?

S’entendre appeler de nouveau monsieur, bien sérieusement, et par une dame si bien vêtue était au-dessus de toutes les prévisions de Julien : dans tous les châteaux en Espagne de sa jeunesse, il s’était dit qu’aucune dame comme il faut ne daignerait lui parler que quand il aurait un bel uniforme. Mme de Rênal de son côté était complètement trompée par la beauté du teint, les grands yeux noirs de Julien et ses jolis cheveux qui frisaient plus qu’à l’ordinaire parce que pour se rafraîchir il venait de plonger la tête dans le bassin de la fontaine publique. A sa grande joie elle trouvait l’air timide d’une jeune fille à ce fatal précepteur, dont elle avait tant redouté pour ses enfants la dureté et le ton rébarbatif. Pour l’âme si paisible de Mme de Rênal, le contraste de ses craintes et de ce qu’elle voyait fut un grand événement. Enfin elle revint de sa surprise. Elle fut étonnée de se trouver ainsi à la porte de sa maison avec ce jeune homme presque en chemise et si près de lui.

– Entrons, monsieur, lui dit-elle d’un air assez embarrassé.

De sa vie, une sensation purement agréable n’avait aussi profondément ému Mme de Rênal ; jamais une apparition aussi gracieuse n’avait succédé à des craintes plus inquiétantes. Ainsi ses jolis enfants, si soignés par elle, ne tomberaient pas dans les mains d’un prêtre sale et grognon. A peine entrée sous le vestibule, elle se retourna vers Julien qui la suivait timidement. Son air étonné, à l’aspect d’une maison si belle, était une grâce de plus aux yeux de Mme de Rênal. Elle ne pouvait en croire ses yeux, il lui semblait surtout que le précepteur devait avoir un habit noir.

– Mais est-il vrai, monsieur, lui dit-elle, en s’arrêtant encore, et craignant mortellement de se tromper, tant sa croyance la rendait heureuse, vous savez le latin ?

Ces mots choquèrent l’orgueil de Julien et dissipèrent le charme dans lequel il vivait depuis un quart d’heure.

– Oui, madame, lui dit-il, en cherchant à prendre un air froid. Je sais le latin aussi bien que M. le curé et même quelquefois il a la bonté de dire mieux que lui.

Mme de Rênal trouva que Julien avait l’air fort méchant ; il s’était arrêté à deux pas d’elle. Elle s’approcha et lui dit à mi-voix :

– N’est-ce pas, les premiers jours, vous ne donnerez pas le fouet à mes enfants, même quand ils ne sauraient pas leurs leçons ?

Ce ton si doux et presque suppliant d’une si belle dame fit tout à coup oublier à Julien ce qu’il devait à sa réputation de latiniste. La figure de Mme de Rênal était près de la sienne, il sentit le parfum des vêtements d’été d’une femme, chose si étonnante pour un pauvre paysan. Julien rougit extrêmement et dit avec un soupir, et d’une voix défaillante :

– Ne craignez rien, madame, je vous obéirai en tout.

Ce fut en ce moment seulement, quand son inquiétude pour ses enfants fut tout à fait dissipée, que Mme de Rênal fut frappée de l’extrême beauté de Julien. La forme presque féminine de ses traits, et son air d’embarras, ne semblèrent point ridicules à une femme extrêmement timide elle-même. L’air mâle que l’on trouve communément nécessaire à la beauté d’un homme lui eût fait peur.

桑原武夫・生島遼󠄁一訳

 レナール夫人は、男の眼のとどかぬところでは、いつもきまってそうなのだが、きびきびとしかもものやさしく、庭に面した客間の出入窓ポルト・フネートルをひらいて出ようとした、そのとき、まだ子供っぽさのぬけきらぬ一人の年若い田舎者が、真青な、いま泣きやんだばかりの顔をして、入口の扉󠄁の前に立っているのを認めた。汚れめのないシャツを着て、紫羅紗らしやのさっぱりした上衣を小腋こわきにかかえている。

 この百姓の子の色があまり白く、また眼があまりやさしいので、いささか小説趣味のレナール夫人は、最初、これは少女が変装して、町長さまに何かお願いにやってきたのかもしれぬ、と思ったくらいだった。入口の扉󠄁の前でもじもじして、思いきって呼鈴に手をのばすことさえできないらしい、この可憐なものに彼女は同情した。夫人は家庭教師が来るためにうけたつらい悲しみもしばし忘れてしまって、近よって行く。扉󠄁の方を向いていたジュリアンは、彼女がそばへ来たのに気がつかなかった。やさしい声が耳のま近かに聞えたとき、彼はぶるっとふるえ上った。

 「なに御用、坊ちゃん?」

 ジュリアンはぐるりと向き変った。そしてレナール夫人が、あまりやさしい眼差しをしているのに打たれて、気おくれもちょっと忘れてしまった。その美貌に驚いて、はや彼はすべてのことを、自分は一たい何をしに来たのかをさえ忘れてしまった。夫人は問いをくりかえした。

 「奥さま、私は家庭教師にまいりました」と、できるだけぬぐったがまだ残った涙を、深く恥じらいながら、彼はやっと答えた。

 レナール夫人はものもいえなかった。二人は非常に近よっておたがいの顔をじっと見つめあっていた。ジュリアンは、こんなりっぱななりをしたひとが、ことにこんな眩しいほどの色艶の婦人が、自分にやさしい言葉をかけてくれたりするのに今まで出会ったことがなかった。夫人の方は、はじめはあんなに青かったのが、今こんなにバラ色になった、若い田舎者の双の頰にとまっている大粒の涙を、じっと見つめていた。やがて彼女はすっかり小娘のようにはしゃいで、笑い出した。自分がおかしくなった。そして自分の幸福を、はかりきれないほどだった。まあ何ということだ! 醜いなりをした汚ならしい坊主がきて、子供たちをしかったり、鞭でぶったりするのだと考えていた、その家庭教師というのが、この少年なんだ!

 「まあ! ムシュー」と、とうとう彼女が囗をきった。「あなた、ラテン語がおできになりますの?」

 このムシュー(あなた)という言葉が、ジュリアンを大そう驚かしたので、彼はちょっと考えて、「はい、奥さま」とおずおず答えた。

 レナール夫人はうれしさのあまり、ついこんなことまで言い出した。

 「かわいい坊やたちを、あなた、あまりしからないでくださるでしょう、ね」

 「わたしが、坊ちゃんをしかる」と彼は驚いていった。「またどうしてです?」

 「あのう、ムシュー」と彼女はしばらく口をつぐんだが、刻々に熱してゆく口調でつけ加えた。

 「あなたはあの子たちに、やさしくしてくださるでしょう、ね、約束してくださる?」

 こんなりっぱな服装をした貴婦人が、二度までもしかも本気で、自分をムシューと呼んでくれる、それはジュリアンのまったく夢にも思いがけぬことたった――彼が若者らしい夢想を描くときでも、美しい軍服を身にまとうまではりっぱな貴婦人は、一人として自分に口をきいてはくれまい、そういつも思っていたのだ。レナール夫人の方はまた、ジュリアンの美しい色艶、大きく黒い眼、そしてその愛らしい頭髪――頭を冷やすために、さっき広場の噴水盤の中へつけたものだから、平生よりもずっと縮れていた――にすっかりだまされていた。厳格で野蛮な物言いをするのだろうと子供たちのためにあれほど恐れていた、そのいまわしい家庭教師というのが少女のようにはにかむのを見て、彼女はすっかり喜んでしまった。レナール夫人のような穏やかな心の持主には、今さっきまでの不安とげんに眼の前に見るものとの対照、それですらもう一つの大事件たった。がついに彼女は驚きからさめた。彼女は自分が、ほとんどシャツ一枚の若者といっしょに、しかもこんなによりそって、家の門口に立っているのに気がつき驚いた。

 「内へはいりましょう」と彼女はきまり悪そうにいった。

 この世に生まれて以来、レナール夫人はこれほどまじりっ気のない愉快な気持を味わったことはなかった。心のやすまらぬ恐怖のあとに、これほど快いものに出会ったこともなかった。こうなれば、彼女があれほど大事にしているかわいい子供たちも、きたならしい怒りっぽい僧侶の手中におちることもないだろう。玄関へはいると彼女は、おずおずとついて来るジュリアンの方をふりかえった。すばらしい家のつくりを見て驚いている彼の様子に、レナール夫人の眼にはまた一しお愛らしく映じた。彼女は自分の眼を信ずることができなかった。ことに、家庭教師は黒服を着ている筈だという気がした。信じることのうれしさが大きいだけに、もしや間違いでなかろうかと、とても心配になって、彼女はまた足を止めて彼にきいてみた。

 「でも、それはほんと、あなたラテン語がおできになるというのは?」

 この言葉はジュリアンの自尊心を傷つけた。十五分ばかり前からの、あの恍惚とした気持もたちまち消えてしまった。「できます、奥さま」と彼はつとめて冷やかな態度を示そうとしながら答えた。「わたくしは司祭さんと同じくらいラテン語ができるのです。司祭さんは時々お前の方が上だ、といってくださることもあるのです」

 レナール夫人は、ジュリアンが大へんいじわるい様子をしているのに気づいた。彼は彼女から二歩ばかり離れて立止まっていた。彼女はそばへ寄って、低い声で、「ねえ、はじめのあいだは、学課がよくできなくても、子供たちを鞭でぶたないでくださるでしょう?」

 こんな美しい貴婦人のこんなにやさしいほとんど哀願するような口調は、たちまちジュリアンに、彼がラテン語学者としての名声を保つに必要なことを忘れさせた。夫人の顔が彼の顔に近よったので、彼は貧乏百姓にとってはじつに珍らしい、女の夏衣裳の香をかぐことができた。すっかり赤くなった彼は、溜息をついて力のない声で、

 「少しも御心配におよびません、奥さま。何もかもおおせどおりにいたします」

 子供たちに対する不安がまったく消え去ったこの時になって初めて、レナール夫人はジュリアンの無類の美貌に打たれたのだった。女にもして見たいようなみめかたちや、おずおずした様子も、自分自身極端に臆病な女にとっては、ちょっともおかしくは見えなかった。ふつう男性美には欠くべからざるものとされている、あの雄々しい様子などは、かえって彼女をこわがらすばかりだったろう?(pp. 56-60)

鈴木力衛

 ド・レナール夫人はきびきびした品のいいようすで、庭に面した、サロンの出入口から出ようとした。男の見ていないところでは、いつもこんなふうにふるまうのである。そのとき、入口の扉󠄁のそばに若い百姓が立っているのに気がついた。まだほんの子供で、まっさおな顔をしている。まるでついさっきまで泣いていたような顔色である。まっ白なシャツを着て、小脇に緑のラシャのさっぱりした上着をかかえていた。

 この百姓の子供は、ひどく色が白く、かわいらしい目をしていたので、どちらかといえば空想家のド・レナール夫人は、とっさに若い娘が変装して、町長さんになにかお願いの筋があってやってきたのではないかと考えたりした。夫人はこのいじらしい子供をふびんに思った。入口に立ちどまったまま、どうやら思いきって呼鈴に手をのばすこともできないらしい。夫人は家庭教師が来るというのでしょげかえっていたのもつい忘れてしまい、近よっていった。戸口のほうをむいていたジュリアンは、夫人が出て来るのに気がつかなかった。優しい声が耳もとできこえると、思わずギクリとした。

 「なんのご用ですの、坊ちゃん?」

 ジュリアンはあわててふり返った。そして、あふれるばかりの優しさをたたえたド・レナール夫人の眼差しにうたれ、気おくれもどうやらうすらいでいった。やがて、相手の美しさにびっくりして、なにもかも、自分がでむいてきた用事まで、忘れてしまった。ド・レナール夫人はもういちど質問をくり返した。

 「家庭教師をしにまいったのでございます、奥さま」ジュリアンはやっとそう答えたが、涙を流したのが恥ずかしく、しきりに目をこすりつけた。

 ド・レナール夫人もどうしてよいかわからなかった。二人はむきあったまま突っ立って、相手の顔を見つめていた。ジュリアンはこんなりっぱなみなりのひとを見たこともなく、ましてこんな目もくらむほど美しい肌をした婦人に優しく話しかけられたこともなかった。ド・レナール夫人はこの若い百姓の頰の上にたまった大粒な涙をながめていた。最初はまっさおだった頰が、いまではすっかりバラ色になっている。やがて彼女は笑いだした、まるで小娘のようなはしゃぎかたである。こみあげてくる笑いがおさえきれず、自分がどんなに幸福だか見当もつかないような気持だった。おやおや! これがあの家庭教師なのか。きたならしい、ぼろぼろの服を着た坊さんがやってきて、子供たちをしかったり鞭でぶったりするだろうと思いこんでいたのに!

 「なんですって、あなたがラテン語をご存じですの?」

 このあなたという言葉がジュリアンをとまどいさせた。で、しばらく考えてから、おっかなびっくり答えた。

 「はい、奥さま」

 ド・レナール婦人はすっかり嬉しくなり、思いきってジュリアンにたずねた。

 「かわいそうな坊やたちを、あんまりしかったりなさらないでしょうね?」

 「わたくしが、しかるんですって!」ジュリアンは驚いて叫んだ。「いったいぜんたいどういうわけでしょう?」

 「だってそうじやありませんか、あなた」ド・レナール夫人はちょっと口をつぐんでからつけくわえた。その口調はだんだん熱をおびてゆく。「あなた、うちの子供たちに優しくしてくださる? お約束してね」

 一度ならず二度まで、本気で自分をあなたと呼んでくれる、しかも相手はりっぱな身なりをした貴婦人である。これはジュリアンの夢想だにせぬところだった。若いなりにさまざまな空想を描いてはみるが、自分がりゅうとした軍服を着るまでは、どの貴婦人も口をきいてはくれないだろうと考えていた。いっぽうド・レナール夫人も、ジュリアンの肌の色の美しさや、まっ黒な目、そしてそのかわいらしい髪の毛にすっかりだまされてしまった。その髪はさっき頭を冷やすために、広場の噴水の中へつけたので、ふだんよりちぢれていた。子供たちをびしびししかりつけ、こわい顔でおどかしたりしまいかと、あんなにも気をもんだ問題の家庭教師が、小娘のようにはにかむのをみて、ド・レナール夫人は嬉しくてならなかった。夫人のようにおだやかな心の持主にとっては、自分のとりこし苦労と、いま目の前に見るものとの対照だけで、ひとつの大事件だった。やがて夫人の驚きもさめていった。こんなふうに、ほとんどシャツ一枚の青年とむかいあって、自分の家の戸口に立っているのに気がついて、ハッとした夫人は、

 「なかへ入りましょう」と、ばつの悪そうな顔でいった。

 生まれてこのかた、ド・レナール夫人はまじり気のない楽しさにこれほどふかく心をうたれたことはない。やきもき気をもんだあとで、こんな美しいものを見たこともなかった。これであの目のなかへいれても痛くない大事な子供たちも、もうきたならしいぶっちょうづらの坊さんの手に落ちることもあるまい。玄関のなかまで入ると、夫人はうしろからおずおずついて来るジュリアンのほうをふり返った。こんなきれいな家を見て目をまるくしているジュリアンのようすが、ド・レナール夫人にはなんともいえず愛くるしく思われた。彼女は自分の目を信じることができなかった。とりわけ、家庭教師は黒い服を着ているのがおきまりなのに、という気がした。

 「でも、ほんとうですの、あなたがラテン語をご存じだというのは?」夫人はもういちど立ちどまってたずねた。信じる喜びが大きいだけに、まんいちまちがいだったらどうしようと、心配でならなかったのである。

 この言葉はジュリアンの自尊心を傷つけた。十五分前からのあのうっとりとした気持は立ちどころに消えてしまった。

 「はい、奥さま」彼はわざと冷たい表情をみせようとつとめながら答えた。「わたくしは司祭さんとおなじくらいラテン語を知っております。ときどき、お前のほうがじょうずだ、とおっしゃってくださることもあるんです」

 ド・レナール夫人は、ジュリアンが二歩ばかりうしろに立ちどまって、ひどく意地悪な顔つきをしているのに気がついた。で、そばに寄って、小声で話しかけた。

 「ねえ、最初のうちは子供たちを鞭でぶったりなさらないでしょう。勉強がよくできなくっても?」

 これほど美しい夫人がこんなにも優しい、まるで哀願するような口調で話しかけてくれる、そう思うとラテン語学者の名声をたもつ必要など、ジュリアンはきれいさっぱり忘れてしまった。ド・レナール夫人がぐっと顔を近よせてきたので、女の夏衣裳の香りがプンと鼻をうった。水呑百姓にとっては生まれてはじめての経験である。ジュリアンはすっかり顔を赤くして、溜息まじりのよわよわしい声でいった。

 「ご心配なさらないでください、奥さま。なんでもおいいつけにしたがいます」

 子供たちに対する不安がまったく消えてしまうと、ド・レナール夫人は、はじめてジュリアンのまれにみる美貌にうたれた。女とまがうような顔だちや、おろおろした態度なども、自分自身ひどく内気な女にとっては、少しも滑𥡴ではなかった。男の美しさにはふつうつきものとされているあの男性的なようすは、かえってド・レナール夫人をこわがらせたかもしれない。(pp. 35-37)

③小林正訳

 男の見ていないところではいつもそうなのだが、レーナル夫人はしとやかながらも、元気よく、庭に面したサロンのガラス戸を開けて出たとき、ふと玄関の戸囗のそばに若い百姓が立っているのに気づいた。まだ子供っぽいうえに、ひどく青白く、泣きやんだばかりといった顔である。まっ白なワイシャツを着て、あらい紫のラシャの、小ざっぱりした上着をかかえている。

 この百姓の子供があまり色白で、かわいい目をしているので、多少ロマネスクなレーナル夫人は、はじめ、若い娘が男のなりをして、町長さんになにかお願いに来たのかもしれないと思った。玄関のところで立ちどまったまま、思いきってりんに手を伸ばすこともできないでいるらしい。いかにもあわれな姿でいじらしくなった。レーナル夫人は、家庭教師が来るというので気がめいっていたこともちょっと忘れて、近寄っていった。ジュリヤンは玄関のほうを向いていたから、夫人の近づく姿には気がつかなかった。すぐ耳もとでやさしい声がしたので、びくっとした。

「なにかご用、坊ちゃん?」

 ジュリヤンは、さっと振り返ったが、レーナル夫人のいかにもあでやかなまなざしに打たれて、おじけづいた気持もいくらか忘れてしまった。やがて、相手の美しさに見とれて、なにもかも、なにをしに来たのかということさえ忘れてしまった。

 レーナル夫人はまた同じことをきいた。

「家庭教師として参りました、奥さま」

 ジュリヤンはやっとそう答えたが、涙を流したのが照れくさくて、しきりに目をこすっていた。レーナル夫人はびっくりしてしまった。くっつきすぎるほどの距離だったので、二人はお互いに見つめ合うことになった。ジュリヤンはこんなりっぱななりをしたひとを、ついぞ見たことはなく、とりわけ、こんな輝くばかりの肌色はだいろをした女性からやさしく話しかけられたことはなかった。レーナル夫人はこの若い百姓のほおに残っている大粒の涙を見つめていた。その頰もはじめはひどく蒼白そうはくだったのが、今度はすっかり赤くなっている。やがて夫人は、まるで娘のようにはしやいで笑い出した。夫人はさきほどの自分自身がおかしくなったし、また自分がどんなに幸福だか計りしれないという気持だった。まあ、この子が家庭教師なの! ろくななりもしてない、薄汚ない坊さんがやってきて、子供たちを叱ったり、鞭でぶったりするものと思っていたのに!

 やがて夫人がきいた。「ほんとですの、あなたムッシュラテン語をご存じですの?」

 この「あなたムッシュ」という言葉はジュリヤンには、はなはだ意外だったので、ちょっと考えこんでから、おずおずと答えた。

「はい、奥さま」

 レーナル夫人はすっかりうれしくなって、ついジュリヤンにいってしまった。

「あんまり子供たちを叱らないでしょうね? かわいそうですもの」

「わたくしが、叱るんですって? どうしてです?」と、ジュリヤンは驚いてきいた。レーナル夫人はしばらく黙っていたが、感情の高まっていく口調で、またつけ加えてきいた。

「あの、あなた、子供たちにやさしくしてくださるでしょう? お約束してくださいますわね?」

 二度まで本気で、こんなりっぱな身なりの婦人が、自分を「あなた」と呼んでくれたのだ。これはジュリヤンのまったく予期しないことだった。若者らしい空想はいろいろのことを思い描いてきたものの、自分がりっぱな軍服を着るようになるまでは、だれひとりとして身分の高い婦人が自分に口をきいてくれることはあるまいと思っていた。レーナル夫人のほうは、ジュリヤンの美しい色艶いろつやや、黒い大きな目や、かわいらしい髪にすっかりだまされてしまっていた。その髪は、頭を冷やそうと思って、さきほど広場の噴水の水盤につけたので、ふだんより縮れていた。レーナル夫人としては、このにくらしい家庭教師が、こわい顔をして、子供たちに当りちらすのではないかとひどく心配していたのに、小娘のようにおずおずしているので、うれしくて仕方がなかった。レーナル夫人のようなおとなしい心の持主にとっては、これまでの自分の不安と、今目にしているものとが相反しているだけで、これは大事件だった。やっと驚きから立ち直り、こうして、玄関口で、ほとんどワイシャツ姿の青年に、こんなにも間近で応対しているのに、ふと気がついた。

「はいりましょう」と、夫人はきまり悪そうにいった。

 レーナル夫人はまじりけのない楽しさを、これほど深く味わったことが一度もなかつた。やりきれないくらい心配したあげくに、これほど快いものを目にしたことはなかった。大事に育ててきた、かわいい子供たちも、これで、薄汚ないふくつらの司祭さんの手にかかることはあるまい。玄関にはいると、夫人はうしろからおずおずついてきたジュリヤンのほうを振り返った。このりっぱな家の様子にびっくりしているジュリヤンの姿は、レーナル夫人には、なおさらかわいらしく見えた。自分の目が信じられなかった。ことに、家庭教師は黒い服を着ているはずなのにという気がした。

「あの、ほんとですの、あなた、ラテン語がおできになるの?」と、夫人はまた立ちどまってきいた。そうに違いないと思うと、うれしくて仕方がないだけに、もし間違っていたらという心配も大きかったのだ。

 夫人の言葉はジュリヤンの自尊心を傷つけた。さきほどからひたっていた楽しい気分は消えてしまった。

「はい、奥さま」と、ジュリヤンはことさら冷たい態度に出ようとしながらいった。「司祭さんと同じくらいラテン語ができます。ぼくのほうがよくできると、おっしゃることさえあるのです」

 レーナル夫人はジュリヤンのひどく意地悪そうな顔つきに気がついた。ジュリヤンは二歩ばかり手前のところで、立ちどまっている。そこで、そばへ寄って、小声できいた。

「あの、はじめのうちは、子供たちを鞭でぶったりなさらないでしょうね? 勉強ができなくても」

 こんな美しい婦人が、こんなにやさしく、ほとんど哀願するような口調でいうのだ。ジュリヤンはラテン語学者という体面など、たちまち忘れてしまった。レーナル夫人が間近に顔を寄せていたので、女の夏着の香りが鼻をついた。いやしい百姓にしてみれば、考えられないことだった。ジュリヤンは顔を真っ赤にして、溜息ためいきをつきながら、消えいりそうな声でいった。

「ご心配には及びません、奥さま、なにもかもおっしゃるとおりにいたしますから」

 子供に関する不安がすっかり消え去って、はじめて、レーナル夫人はジュリヤンの顔がきわだって美しいのに打たれた。女にしたいような顔だちも、もじもじしている様子も、自分自身がひどく内気な女なので、すこしもおかしくはなかった。一般に美男といわれるには、男らしさが必要なのだが、そんな様子をしていたら、かえって夫人をこわがらせたにちがいない。(pp. 49-54)

④冨永明夫訳

 レナール夫人は、男たちの眼の届かぬところにいるとき自然に出てくる、溌刺はつらつとした、しかも優雅な身のこなしで、庭に面したサロンの扉󠄁窓ケースメントから外へ出ようとした。ふとその時、門口に若い百姓風の男がたたずんでいるのが眼にとまった。見ればまだ子供っぽいくらいの感じで、顔色がひどく蒼白く、泣きやんだばかりといった顔をしている。真白いシャツを着て、小ざっぱりした紫色のラシャの上着を小脇にかかえていた。

 この百姓風の少年の肌は実に白かったし、その上いかにも優しい眼つきをしているので、少々ロマネスク好みのレナール夫人は、最初、どこかの娘が男装して、町長さまになにかお願いに来たのかと思った。門口で立ちすくみ、どう見ても呼鈴よびりんに手をのばすことすらできずにいる様子である。そのあわれな姿に夫人は憐憫れんびんの情を催した。彼女は、家庭教師が来るというのでふさぎこんでいた気持も一瞬忘れて、その場へ近寄った。ジュリヤンは扉󠄁の方を向いたきりなので、夫人がこちらへ来るのに気がつかない。すぐ耳もとで優しい声がした時は、思わず飛び上がった。

「坊ちゃん、なにか御用?」

 ジュリヤンは、つと振り向いたが、いかにも優しさにあふれたレナール夫人の眼差まなざしに打たれて、気おくれもやや薄らいだ。やがて、その美しさに驚いて、ジュリヤンはなにもかも忘れた。何をしに来たかも忘れたのだ。レナール夫人は、すでに何度か同じ質問を繰り返していた。 「奥さま、私は家庭教師として参りました」やっとのことでジュリヤンはそう言った。涙を浮かべていたのがなんとも恥ずかしく、しきりに涙を拭いていた。

 レナール夫人は一瞬当惑した。二人は至近距離にあって、互いに見つめ合う格好になっていたのである。ジュリヤンはこれほどりっぱな身なりをした人を見たことがなかったし、まして、こんなまばゆいばかりの肌の輝きをもった婦人から優しく話しかけられたことなど一度もなかった。レナール夫人は、この若い百姓の頰にとまっている大粒の涙をしげしげと見た。はじめあれほどあおかったその頰も、今はすっかり薔薇ばら色になっている。やがて彼女は笑いだした。全く、若い娘のような気違いじみた陽気さだった。自分自身がおかしくなり、どれほど自分が幸福なのか、はかりきれない感じだった。何と、これが問題の家庭教師なのだ。薄汚ない、身なりもむ特くるしい坊さんがやって来て、子供たちを叱りつけ、鞭で打ったりするものと思っていたのに!

 ようやく夫人が口をきった。「まあ……あなた、あなたかラテン語を御存じなんですの?」

 この「あなたムツシユー」という言葉はジュリヤンにとってひどく意外だったから、一瞬彼は考えこんだ。

「はい、奥さま」おずおずと彼は答えた。

 レナール夫人はすっかりうれしくなって、ついこんなことまでジュリヤンに言った。

「あまり子供たちを叱らないでくださいますでしょうね?」

「私が子供さんを叱るんですって?」驚いてジュリヤンが言う。「どうしてです?」

 ちょっとした沈黙のあと、だんだん感情の高まってゆく声で夫人は言いそえた。

「ねえ、そうでしょう? あなたムツシユー、子供たちに優しくしてくださいますわね。約束してくださいます?」 七んなりっぱな貴婦人から、二度まで、しかも全くの本気で「あなたムツシユー」と呼ばれるとは、ジュリヤンのあらゆる予想を上回ることだった。若さにまかせていくら空想にふけることはあっても、軍服を身につけぬかぎり、りつぱな貴婦人から話しかけてもらえることがあろうとは思ってもいなかったのだ。レナール夫人の方は、ジュリヤンの肌の色の美しさ、大きな黒い眼、頭を冷やすために広場の噴水に突っ込んで来たばかりなのでいつもより縮れている美しい髪などに、すっかり気をとられていた。なにより嬉しかったのは、問題の家庭教師が小娘のようにおずおずしていることだった。実は、どんなにいかつい恐ろしい感じの人物だろうと、子供たちのために気づかっていたのである。心の波風を知らずにきたレナール夫人にとっては、自分の恐れていたものと、いま眼前に見るものとのふざやかな対比は、それだけで一つの大事件たった。やっとのことで不意を打たれた驚きからさめると、こんなふうに家の戸口の前で、シャツ一枚に近い若い男と、それもひどく身近かに向かい合っているのに気がついて、はっとした。

「中へ入りましょう」だいぶきまりが悪そうな様子で夫人は言った。

 生まれてこのかた、レナール夫人は、純粋に愉快な感情にこれほど心をゆり動かされたことはなかったし、また、これほど気をもんだあげくに、かくも愛すべきものが眼前に現われたという経験もなかった。これならば、大事に育ててきた可愛い子供たちが、薄汚なく気むずかしい坊さんの手に落ちるということはないはずだ。玄関に入るとすぐ、夫人は、おずおずと後をついて来るジュリヤンの方をふり返った。家の美しさを見て驚いている彼の様子が、レナール夫人の眼には、またひとしお愛らしいものに見えた。自分の眼が信じられなかった――ともかく、家庭教師というものは黒い服を着ているはずだ、という気がしていたのである。

「でも、ほんとですの? あなた、ラテン語がおできになりますのね」立ちどまってそうたずねながらも、もしや間違いではなかろうかとひどく心配だった。つまり、それほど、そう信ずることが嬉しかったのだ。

 この言葉にジュリヤンの自尊心は傷つき、さきほどから味わっていた恍惚こうこつかんは消えた。

「はい、奥さま」彼はつとめて冷ややかな態度を装いながら言った。「ラテン語なら司祭さまと同じくらいできます。ときには、私の方がよくできるとおっしゃってくださることもあるくらいです」

 レナール夫人は、ジュリヤンがひどく意地悪そうな顔つきをしているのに気づいた。さっきから少し離れたところに立ちどまっている。彼女は近づいて小声で言った。

「ねえ、最初のうちは、子供たちの勉強ができなくても鞭で打ったりなさらないでしょうね」

 こんな美しい貴婦人に、これほど優しい、哀願するばかりの調子で言われてみると、ジュリヤンは、ラテン語学者としての外面を保つ必要など、一ぺんに忘れてしまった。レナール夫人の顔はすぐそばにあった。女の夏着の香が鼻をつく。しがない田舎者にとっては胸もときめくことだ。ジュリヤンはひどく顔を赤らめ、ため息をつきながら、消え入りそうな声で言った。

「奥さま、御心配にはおよびません。なんでも仰せのとおりにいたしますから」

 子供のことで不安になっていた気持がすっかり消えた時、レナール夫人は、はじめてジュリヤンのすばらしい美貌に打たれた。

 女性的と言ってもいいその顔だちや、当惑しきったその様子は、自身極端に内気な夫人にとって、少しもおかしく見えなかった。ふつう美男といわれるには不可欠の要素とされる男性的な風貌は、むしろ彼女をこわがらせるものだったと言っていい。(pp. 31-34)

⑤佐藤朔訳

 男たちのがとどかないところにいると、レナール夫人は持ち前の潑刺はつらつとした優雅な物腰をとりもどしたが、いまもそんなようすで庭に通ずるサロンのガラス戸から外に出ようとしていた。そのとき、門口に、百姓風の青年がいるのが眼に入った。まだ子供っぽい顔は蒼白あおじろく、泣いたあとみたいであった。真っ白なワイシャツ姿で、紫のラシャの小ざっぱりした上着を抱えていた。

 この百姓風の少年の皮膚がたいそう白かったのと、眼がとても優しかったので、ややロマネスクな心の持ち主のレナール夫人は、最初、少女が男装して、町長さまになにか請願に来たものかと考えた。門口に立ちつくし、明らかに呼び鈴に手をのばしかねているようである。夫人はその哀れな姿にあわれみを感じた。一瞬、家庭教師が来るということでふさいでいたのも忘れて、そのほうへ近づいていった。ジュリアンは戸口のほうを向いていたので、夫人がくるのに気づかなかった。耳もとで優しい声がしたときには、思わずびくっとした。

坊っちゃん、なんのご用?」

 ジュリアンは、きっと振り向いたが、レナール夫人の優しさにあふれたまなざしに感動して、びくびくしていた気持もすこし薄れた。やがて、夫人の美しさに驚嘆して、茫然ぼうぜんとなり、来意さえも忘れてしまった。夫人は同じ問いをくりかえした。

「奥さま、家庭教師にまいりました」やっとの思いでそう答えると、涙を浮かべたことが恥ずかしくなって、ジュリアンは眼をしきりにこすった。

 レナール夫人は狼狽ろうばいした。二人は顔をつきあわせんばかりにして立っていた。ジュリアンは、これほど身なりのよい、とりわけまばゆいほどの肌をした女性から、優しく話しかけられた経験ははじめてだった。レナール夫人は、大粒の涙が光る若い百姓のほおを見つめていた。はじめはあれほど蒼白かった頰も、いまはすっかり薔薇ばら色にそまっていた。やがて夫人は笑いだした。まるで少女のような気違いじみた笑いだった。自分自身がおかしくなり、自分の幸福は計り知れないみたいな感じだった。この青年が家庭教師なのだ。不潔で、なりふりかまわない坊さんがやってきて、子供たちを叱ったり、鞭で打ったりするものとばかり思っていたのに!

「でも、あなたムツシユーラテン語をご存じですの?」と、夫人はやっと口をきいた。

 この「あなたムツシユー」という言葉は、ジュリアンにはまったく思いがけなかったので、一瞬考えてから、おずおずと答えた。

「はい、奥さま」

 レナール夫人はすっかりうれしくなって、ジュリアンについこんなことまで言った。

「子供たちをあまり叱ったりはなさらないでしょうね」

「僕がですか?」ジュリアンは驚いてききかえした。「どうしてです?」

「そうでしょう? あなた」と、夫人はすこし黙ったあと、しだいに感情の高まっていく声でつけたした。「あの子たちに優しくしてくださるとお約束していただけますわね?」

 二度までも本気で、身なりのいい婦人から、あなたと呼ばれようとは、ジュリアンの予想外のことだった。青年らしく空想の世界に遊ぶことがあっても、りっぱな婦人が、美しい軍服を着ないかぎり、自分と口をきいてくれようとは思ってもいなかった。レナール夫人のほうは、ジュリアンのつややかな肌、大きな黒目、頭をはっきりさせるために広場の噴水に突っこんできたばかりなので、いつもより縮れているきれいな髪などにだまされていた。とてもうれしかったのは、厳格でとっつきにくい男ではないかと、子供たちのためにおそれていた不吉な家庭教師が、少女のように内気なことだった。レナール夫人のように穏やかな心の持ち主にとっては、それまでの自分の心配と、現に眼にしているものとの対照は、それだけで大事件だった。やっと不意打ちの驚きからさめると、こんなふうに玄関さきで、ほとんどワイシャツ一枚の青年の、間近に立っているのに気づいて、驚いてしまった。

「なかに入りましょう」と、夫人は少し間が悪そうに言った。

 レナール夫人は、これほど純粋に心地よい感覚にゆり動かされたことはなく、また耐えられないほど心配したあとで、これほど可愛かわいらしいひとがあらわれたという経験もなかった。大事な、可愛い子供たちが、薄汚く気むずかしい坊さんの手に陥らずにすんだのである。玄関に入るとすぐ、夫人はおずおずと後からついてくるジュリアンのほうに振り返った。奇麗な家を見て驚いている彼のようすが、レナール夫人には、また可愛らしく見えた。夫人は自分の眼を疑った。とりわけ、家庭教師は黒い服を着ていると思っていたからである。

「でも、ほんとうに、ラテン語ご存じなのね?」夫人はまた立ちどまって尋ねた。ひとちがいかと思うと、いてもたってもいられなかった。それほどそう信ずることがうれしかったのだ。

 この言葉がジュリアンの自尊心を傷つけ、さっきからひたっていた陶酔感をさました。

「はい、奥さま」と、彼はつとめて冷淡なふうをしながら答えた。「ラテン語なら、司祭さまと同じくらいできます。僕のほうがよくできるとおっしゃることさえあります」

 レナール夫人は、ジュリアンがひどく意地悪そうな顔つきになったのに気づいた。彼は二歩ばかりのところに立ちどまっていた。彼女は近づいて、小声で言った。

「あの、最初のうちは、子供たちを鞭でぶったりなさらないわね。勉強ができなくっても」

 美しい婦人から、こんなに優しい、哀願せんばかりの調子で言われて、ジュリアンはたちまちラテン語学者としての面目などは忘れてしまった。レナール夫人の顔が間近にあったので、女の夏服の香りが鼻をついた。哀れな百姓にとっては思いもかけないことだった。ジュリアンは真っ赤になり、溜息ためいきをつきながら、消え入りそうな声で言った。

 「ご心配なく、奥さま。万事、おっしゃるとおりにいたします」

 子供にたいする不安がすっかり消えせて、はじめて、レナール夫人はジュリアンの並はずれた美しさに打たれた。女と見まごうばかりの顔つきや、当惑したようなようすは、自分でも極端に内気な夫人には、すこしも滑稽こつけいとは見えなかった。美男と称せられるために、ふつう必要とされている男らしい風貌ふうぼうは、かえって夫人をおびえさせたことであろう。(pp. 396-398)

大岡昇平

 レナール夫人は、男たちの眼のとどかないところにいるときは、活発な、しかし優雅な身のこなしになるたちだった。庭に面したサロンの扉󠄁窓から外へ出ようとして、ふと門口に若い百姓風の男がいるのが眼にとまった。蒼白い子どもみたいな若者で、泣きやんだばかりといった顔をしている。真っ白いシャツを着て、小ざっぱりした紫色のラシャの上着を、小脇にかかえていた。

 百姓の少年の肌は大変白かったし、いかにも優しい眼つきをしていたので、少しロマネスク趣味のあったレナール夫人は、どこかの娘が男装して、町長さまにお願いに来たのかと思った。門口で立ちすくみ、どうやら呼びりんに手をのばすことができずにいるあわれな人に夫人は憐憫れんびんをもよおした。家庭教師が来るため気持ちが重くなっていたのも一瞬忘れて近づいていった。ジュリアンは表戸の方へ向いたままだったので、夫人が来るのに気がつかなかった。耳もとで優しい声がしたときは、どきっとした。

「坊ちゃん、なにか御用?」

 ジュリアンはぶっきらぼうに振りむいたが、優しさあふれたレナール夫人の眼差しにおどろき、気おくれがやや薄らいだ。それから、その美しさに打たれて、ぼーっとなってしまった。何をしに来たのかも忘れてしまった。レナール夫人は、すでに同じ質問をくりかえしていた。

「家庭教師にまいりました、奥さま」ジュリアンはやっとそういうと、涙を浮かべていたのがなんとも恥ずかしく、しきりに拭いた。

 レナール夫人はちょっと当惑した。二人は大変近よって、互いに見つめあう恰好になっていたからである。ジュリアンはこんなにいい着物を着た人を見たことがなかったし、とくにこんなまばゆいばかりの肌の白さを持った婦人から優しく話しかけられたことなど一度もなかった。レナール夫人は、この若い百姓の頰にとまっている大粒の涙を見ていた。はじめあれほど蒼かったその頰も、いまは薔薇色に変わっていた。やがて彼女は笑いだした。若い娘のような気違いじみた笑いだった。自分で自身がおかしくなったのだが、自分がどんなにうれしくなっているのか、自分で気がつかなかった。これが問題の家庭教師なのだろうか。薄汚ない、むさくるしい身なりの坊さんがやって来て、子どもたちを叱ったり、鞭で打ったりするものと思っていたのに!

 ようやく夫人が囗をきった。「まあ……あなたムツシユーラテン語をご存じ?」

 この「あなた」という言葉にジュリアンはびっくりした。一瞬彼は考えこんだ。

「はい、奥さま」彼はおずおずと答えた。

 レナール夫人はすっかりうれしくなり、思いきっていった。

「あまり子どもたちを叱らないでしょうね?」

「子どもさんを叱る?」驚いてジュリアンはいった。「どうしてです?」

 「そうでしょう」ちょっとした沈黙があってから、夫人は言いそえた。話しているうちに、だんだん感情が高よってゆくらしかった。

あなたムツシユー、子どもたちに優しくしてくださいますわね。約束してくださいます?」

 いい身なりをした貴婦人から、ニ度までも、本気で「あなたムツシユー」と呼ばれるとは、ジュリアンの予想を越えていた。子どものときからずいぶん空想にふけることはあったが、軍服を着るまでは、りっぱな貴婦人から話しかけてもらえるとは思ってもいなかった。一方レナール夫人はといえば、ジュリアンの肌の美しさ、大きな黒い眼、頭を冷やすために広場の噴水に突っこんで来たばかりだったので、いつもより縮れた美しい髪に、すっかり欺されていた。なにより嬉しかったのは、問題の家庭教師が小娘のようにおずおずしていることだった。恐ろしい取っつきにくい男ではないかと、子どもたちのために気づかっていたのである。静かなことの好きなレナール夫人にとっては、自分の恐れと、いま眼の前に見るものとの対比は、一つの大事件だった。しかし彼女もやっと驚きからさめた。自分の家の門の前で、シャツ一枚に近い若い男と、こんなに身を寄せて、立っていたことに気がついた。

「入りましょう」少しきまりが悪そうに夫人はいった。

 レナール夫人は、いい気持ちというだけの感覚に、これほど心をゆり動かされたことはなかった。あれほど気をもんだあげく、こんなに可愛らしいものが現われるという経験もなかった。大事な子どもたちが、薄汚ない気むずかしい坊さんの手に落ちるということはなくなったのである。玄関に入るとすぐ、おずおずついて来るジュリアンの方をふり向いた。家の中の美しさにおどろいている彼の様子が、ひとしお愛らしいものに見えた。自分の眼が信じられなかった。――家庭教師というものは黒い服を着ている、と思っていたのに。

「でも、あなた? ほんとうですか、あなた、ほんとにラテン語がおできになるの」もう一度立ちどまってそう訊ねながらも、彼女はひどく心配だった。もしや間違いではないかと。それほど、そう思うことが嬉しかったのだ。

 この言葉にジュリアンの自尊心は傷ついた。さっきから味わっていた楽しい気持ちは消えた。

「はい、奥さま」彼はつとめて冷ややかな態度を装っていった。「ラテン語なら司祭さまと同じくらいできます。私の方がよくできるとおっしゃってくださることもあります」

 レナール夫人は、ジュリアンがひどく意地悪そうな顔になったのを見た。二歩ばかりあとに立ちどまったままだった。彼女は近づき小声でいった。

「ねえ、最初のうちは、子どもを鞭で打ったりなさらないでしょう? 勉強ができなくても」

 美しい貴婦人に、こんな優しい、哀願するような調子でいわれて、ジュリアンは、ラテン語学者の体面など、一ぺんで忘れてしまった。レナール夫人の顔はすぐそばにあった。女の夏着の香りが鼻に来た。田舎者にとっては思いもかけないことだった。ジュリアンはまっ赤になり、溜め息をつき、消えいりそうな声でいった。

「奥さま、ご心配にはおよびません。万事仰せのとおりにいたします」

 こうして子どもについて不安がすっかり消えたとき、レナール夫人ははじめてジュリアンのすばらしい美貌に魅せられた。女のような顔だち、戸まどいした様子も、自分でも極端に内気だった夫人には、少しも滑𥡴には見えなかった。ふつう美男に不可欠とされている男らしさは、むしろ彼女を怖がらせたろう。(pp. 29-31)

野崎歓

 男たちの視線の届かないところではいつもそうであるように、レナール夫人ははつらつとした魅力あふれる風情で、庭に面したサロンのガラス扉から下りてきた。そのとき入口の門の近くに、若い農民が立っているのに気がついた。まだこども同然で、顔色がひどく青白く、泣きべそをかいたばかりらしい。真っ白なシャツを着て、すみれ色のこざっぱりしたラチネ織の上着を脇に抱えていた。

 その子があまりに白い顔とやさしい目をしていたので、いささか小説じみた空想をすることのあるレナール夫人は、ひょっとしたらそれは男装した少女で、町長に何かお願いしにやってきたのかもしれないと思った。気の毒に、入口の門のところに突っ立つたまま、呼び鈴に手をのばす勇気も出ずにいるらしいのを見て、夫人は憐れを催した。家庭教師がやってくるという心痛の種を一瞬忘れて、夫人はそばに近づいた。門のほうを向いていたジュリヤンには、近寄ってくる夫人の姿が目に入らなかった。やさしい声で耳元に話しかけられて、彼はびくっと体を震わせた。

「ご用はなんですか、坊や」

 ジュリヤンははっとして振り向き、レナール夫人のやさしさにあふれるまなざしに打たれて、少しばかり気おくれを忘れた。やがて、夫人の美貌に驚いたジュリヤンぼ、自分が何の用事で来たのかまで、何もかも忘れてしまった。レナール夫人はもう一度、質問をくりかえさなければならなかった。

「家庭教師としてまいりました、奥様」涙を見られたことが恥かしくて懸命に頰を拭いながら、ジュリヤンはようやく答えた。

 レナール夫人はあっけにとられてしまった。二人は互いに間近で見つめあった。これまでジュリヤンは、こんなにいい服を着た人に会ったことがなかったのはもちろんのこと、まばゆいほど白い肌をした女性にやさしく話しかけられるのも初めてだった。レナール夫人はこの若い農民の、大粒の涙の光る頰が、最初は蒼白だったのが、いまではすっかりバラ色に染まっているのを見た。やがて夫人は、まるで小娘がはしゃぐように笑い出した。われながら白分がおかしかった。嬉しくて嬉しくてしかたがなかった。〈なんとまあ、この子が家庭教師だったとは。不潔な、ひどい身なりをした司祭がこどもたちを叱ったり、鞭打ったりしにやってくるものとばかり思っていた!〉

「では先生、あなたラテン語がおできになるの?」ようやく夫人は尋ねた。「先生」という言葉にジュリヤンはたいそう驚き、一瞬考えこんでしまった。

「ええ、奥様」彼はおずおずと返事した。夫人はあまりに幸福だったので、ジュリヤンにこんなことまでいい出した。

「いたいけな坊やたちを、あまり叱らないでやってくださいますか?」

「叱るだなんて、いったいぼくがどうして?」ジュリヤンは驚いて問き返した。

「そうですよね、先生」夫人は少し黙ってから、いよいよ高まるばかりの感激をにじませていった。「あの子たちに親切にしてやってくださるって、約束してくださいますか?」

 これほど立派な身なりをした女性に「先生」と、真剣な調子で、重ねて呼ばれるとは、およそジュリヤンの予想だにしないことだった。若者らしい空想を広げる中で、彼はりゅうとした軍服姿でなければ、まともな女性は決して囗をきいてくれないものと信じていたのである。レナール夫人のほうも、ジュリヤンのみずみずしい肌や大きな黒い瞳、きれいな髪にすっかり判断を狂わされた。その髪は、来る途中で、頭を冷やそうとして広場の噴水で濡らしたため、いつも以上に縮れていた。こどもに対し、さぞ無情な厳しい態度を取るのだろうと、あれほど恐れていた憎い家庭教師が、まるで女の子のように臆病そうな風情なのを見て、夫人は大喜びだった。いつもおだやかな気持ちで暮らしている夫人にとって、さんざん怯えていたにもかかわらず、実際に出会った人物がまるきり違っていたというのは一大事件だった。それでもどうにか、最初の驚きから醒めて平静さを取り戻した。自宅の門のところで、ほとんどシャツ一枚という格好の若い男と寄り添っていることに気づいて、夫人はどぎまぎした。

「先生、入りましょう」夫人は困惑の色を見せていった。これまでの人生で、ひたすら嬉しい気分をこんなにも深く味わったことはなかったし、これほど激しい恐怖に続いて、こんなにかわいらしい相手が登場してきたこともかつてなかった。これで大事な愛しいこどもたちは、汚らしい怒りん坊の司祭の管理下に置かれずにすむ。玄関に入ると、夫人はおずおずとついてきたジュリヤンのほうを振り向いた。立派な屋敷の様子に目を丸くしているその様子は、夫人にとってさらにジュリヤンをかわいく見せるものだった。自分の目が信じられない思いだった。そもそも、家庭教師は黒服をまとっているはずではないのか。

「あの、本当ですか、先生」夫人はまた立ち止まって尋ねた。そう信じることがあまりに幸せだったので、間違いかもしれないと思うと死ぬほどこわかった。「先生は、ラテン語がおできになりますの?」その言葉にジュリヤンの自尊心は傷つけられ、十五分ほど前からひたっていたうっとりした気分は消えてしまった。

「はい、奥様」ジュリヤンは冷やかな態度を取ろうと努めながらいった。「司祭様と同じくらいラテン語が得意です。ときどき司祭様が、ご自分よりもよくできるといってくださるほどです」

 レナール夫人にはそんなジュリヤンの様子がずいぶん意地悪く思えた。彼は夫人から二歩離れたところに立っていた。夫人は近寄り、小声でささやいた。

「ね、最初のうちは、こどもを鞭で打たないでやってくださいね、勉強がよくできなくても」

 これほど美しい貴婦人から、こんなにもやさしく、哀願するような調子で頼まれたので、ジュリヤンはひとかどのラテン語学者としての体面などすっかり忘れてしまった。レナール夫人の顔は間近にあって、彼は女の夏物の衣の香りをかいだ。田舎者はすっかりどぎまぎしてしまった。ジュリヤンは真っ赤になり、嘆息しながら、力なく答えた。

「奥様、どうかご心配なく。何もかもおっしゃるとおりに従います」

 こどもたちに関する不安がすっかり晴れたそのときになって、ようやく夫人は、ジュリヤンの容貌の際立った美しさに気づいた。そのほとんど女のような顔立ちや、おずおずとした様子は、自分も極端に内気な女性である夫人にとって、少しも滑稽とは思われなかった。雄々しさがなければいい男とはいえないと一般には考えられているが、そんなものはかえって夫人をおびえさせるだけだっただろう。(pp. 56-61)

[Volume second, Chapitre XI]

Si Julien eût employé à examiner ce qui se passait dans le salon le temps qu’il mettait à s’exagérer la beauté de Mathilde, ou à se passionner contre la hauteur naturelle à sa famille, qu’elle oubliait pour lui, il eût compris en quoi consistait son empire sur tout ce qui l’entourait. Dès qu’on déplaisait à Mlle de La Mole, elle savait punir par une plaisanterie si mesurée, si bien choisie, si convenable en apparence, lancée si à propos, que la blessure croissait à chaque instant, plus on y réfléchissait. Peu à peu elle devenait atroce pour l’amour-propre offensé. Comme elle n’attachait aucun prix à bien des choses qui étaient des objets de désirs sérieux pour le reste de la famille, elle paraissait toujours de sang-froid à leurs yeux.

Les salons de l’aristocratie sont agréables à citer, quand on en sort, mais voilà tout. L’insignifiance complète, les propos communs surtout qui vont au-devant même de l’hypocrisie finissent par impatienter à force de douceur nauséabonde. La politesse toute seule n’est quelque chose par elle-même que les premiers jours. Julien l’éprouvait ; après le premier enchantement, le premier étonnement : La politesse, se disait-il, n’est que l’absence de la colère que donneraient les mauvaises manières. Mathilde s’ennuyait souvent, peut-être se fût-elle ennuyée partout. Alors aiguiser une épigramme était pour elle une distraction et un vrai plaisir.

C’était peut-être pour avoir des victimes un peu plus amusantes que ses grands-parents, que l’académicien et les cinq ou six autres subalternes qui leur faisaient la cour, qu’elle avait donné des espérances au marquis de Croisenois, au comte de Caylus et deux ou trois autres jeunes gens de la première distinction. Ils n’étaient pour elle que de nouveaux objets d’épigramme.

Nous avouerons avec peine, car nous aimons Mathilde, qu’elle avait reçu des lettres de plusieurs d’entre eux et leur avait quelquefois répondu. Nous nous hâtons d’ajouter que ce personnage fait exception aux mœurs du siècle. Ce n’est pas en général le manque de prudence que l’on peut reprocher aux élèves du noble couvent du Sacré-Cœur.

Un jour, le marquis de Croisenois rendit à Mathilde une lettre assez compromettante qu’elle lui avait écrite la veille. Il croyait par cette marque de haute prudence avancer beaucoup ses affaires. Mais c’était l’imprudence que Mathilde aimait dans ses correspondances. Son plaisir était de jouer son sort. Elle ne lui adressa pas la parole de six semaines.

Elle s’amusait des lettres de ces jeunes gens ; mais, suivant elle, toutes se ressemblaient. C’était toujours la passion la plus profonde, la plus mélancolique.

– Ils sont tous le même homme parfait, prêt à partir pour la Palestine, disait-elle à sa cousine. Connaissez-vous quelque chose de plus insipide ? Voilà donc les lettres que je vais recevoir toute la vie ! Ces lettres-là ne doivent changer que tous les vingt ans, suivant le genre d’occupation qui est à la mode. Elles devaient être moins décolorées du temps de l’Empire. Alors tous ces jeunes gens du grand monde avaient vu ou fait des actions qui réellement avaient de la grandeur. Le duc de N***, mon oncle, a été à Wagram.

– Quel esprit faut-il pour donner un coup de sabre ? Et quand cela leur est arrivé, ils en parlent si souvent ! dit Mlle de Sainte-Hérédité, la cousine de Mathilde.

– Eh bien ! ces récits me font plaisir. Être dans une véritable bataille, une bataille de Napoléon, où l’on tuait dix mille soldats, cela prouve du courage. S’exposer au danger élève l’âme et la sauve de l’ennui où mes pauvres adorateurs semblent plongés ; et il est contagieux, cet ennui. Lequel d’entre eux a l’idée de faire quelque chose d’extraordinaire ? Ils cherchent à obtenir ma main, la belle affaire ! Je suis riche et mon père avancera son gendre. Ah ! pût-il en trouver un qui fût un peu amusant !

La manière de voir vite, nette, pittoresque de Mathilde gâtait son langage comme on voit. Souvent un mot d’elle taisait tache aux yeux de ses amis si polis. Ils se seraient presque avoué, si elle eût été moins à la mode, que son parler avait quelque chose d’un peu coloré pour la délicatesse féminine.

Elle, de son côté, était bien injuste envers les jolis cavaliers qui peuplent le bois de Boulogne. Elle voyait l’avenir non pas avec terreur, c’eût été un sentiment vif, mais avec un dégoût bien rare à son âge.

Que pouvait-elle désirer ? la fortune, la haute naissance, l’esprit, la beauté à ce qu’on disait, et à ce qu’elle croyait, tout avait été accumulé sur elle par les mains du hasard.

Voilà quelles étaient les pensées de l’héritière la plus enviée du faubourg Saint-Germain, quand elle commença à trouver du plaisir à se promener avec Julien. Elle fut étonnée de son orgueil ; elle admira l’adresse de ce petit bourgeois. Il saura se faire évêque comme l’abbé Maury, se dit-elle.

Bientôt cette résistance sincère et non jouée, avec laquelle notre héros accueillait plusieurs de ses idées l’occupa ; elle y pensait ; elle racontait à son amie les moindres détails des conversations, et trouvait que jamais elle ne parvenait à en bien rendre toute la physionomie.

Une idée l’illumina tout à coup : J’ai le bonheur d’aimer, se dit-elle un jour, avec un transport de joie incroyable. J’aime, j’aime, c’est clair ! A mon âge, une fille jeune, belle, spirituelle, où peut-elle trouver des sensations, si ce n’est dans l’amour ? J’ai beau faire, je n’aurai jamais d’amour pour Croisenois, Caylus, et tutti quanti. Ils sont parfaits, trop parfaits peut-être, enfin, ils m’ennuient.

Elle repassa dans sa tête toutes les descriptions de passion qu’elle avait lues dans Manon Lescaut, la Nouvelle Héloïse, les Lettres d’une Religieuse portugaise, etc., etc. Il n’était question, bien entendu, que de la grande passion ; l’amour léger était indigne d’une fille de son âge et de sa naissance. Elle ne donnait le nom d’amour qu’à ce sentiment héroïque que l’on rencontrait en France du temps de Henri III et de Bassompierre. Cet amour-là ne cédait point bassement aux obstacles, mais, bien loin de là, faisait faire de grandes choses. Quel malheur pour moi qu’il n’y ait pas une cour véritable, comme celle de Catherine de Médicis ou de Louis XIII ! Je me sens au niveau de tout ce qu’il y a de plus hardi et de plus grand. Que ne ferais-je pas d’un roi homme de cœur, comme Louis XIII, soupirant à mes pieds ! Je le mènerais en Vendée, comme dit si souvent le baron de Tolly, et de là il reconquerrait son royaume ; alors plus de charte... et Julien me seconderait. Que lui manque-t-il ? un nom et de la fortune. Il se ferait un nom, il acquerrait de la fortune.

Rien ne manque à Croisenois, et il ne sera toute sa vie qu’un duc à demi ultra, à demi libéral, un être indécis parlant quand il faut agir, toujours éloigné des extrêmes, et par conséquent se trouvant le second partout.

Quelle est la grande action qui ne soit pas un extrême au moment où on l’entreprend ? C’est quand elle est accomplie, qu’elle semble possible aux êtres du commun. Oui, c’est l’amour avec tous ses miracles qui va régner dans mon cœur ; je le sens au feu qui m’anime. Le ciel me devait cette faveur. Il n’aura pas en vain accumulé sur un seul être tous les avantages. Mon bonheur sera digne de moi. Chacune de mes journées ne ressemblera pas froidement à celle de la veille. Il y a déjà de la grandeur et de l’audace à oser aimer un homme placé si loin de moi par sa position sociale. Voyons : continuera-t-il à me mériter ? A la première faiblesse que je vois en lui, je l’abandonne. Une fille de ma naissance, et avec le caractère chevaleresque que l’on veut bien m’accorder (c’était un mot de son père), ne doit pas se conduire comme une sotte.

N’est-ce pas là le rôle que je jouerais si j’aimais le marquis de Croisenois ? J’aurais une nouvelle édition du bonheur de mes cousines, que je méprise si complètement. Je sais d’avance tout ce que me dirait le pauvre marquis, tout ce que j’aurais à lui répondre. Qu’est-ce qu’un amour qui fait bâiller ? autant vaudrait être dévote. J’aurais une signature de contrat comme celle de la cadette de mes cousines, où les grands-parents s’attendriraient, si pourtant ils n’avaient pas d’humeur à cause d’une dernière condition introduite la veille dans le contrat par le notaire de la partie adverse.

桑原武夫・生島遼󠄁一訳

 ジュリアンがもし、マチルドの美貌を誇張して考えたり、この一家のもの特有の高慢さ――彼に対するときだけ彼女はそれを忘れるのだが――に憤慨したりしているひまに、サロンの様子に気をとめて観察してみたら、彼女が周囲を制圧している理由がどこにあるか、理解できたはずである。ラ・モール嬢のごきげんを損じたが最後、すぐさま揶揄の仕返しをされてしまう。それもあまり度をこさぬ、実にうまい、一見ほどの良いものを、ここぞと思う折を狙って投げつけるのだから、後から考えれば考えるほどこたえるというものだ。自尊心を傷つけられたときに、彼女のやり囗が段々ひどくなってきた。家内の他のものが本心から渇望しているようなものでも、彼女はてんで顧みようともしないから、皆からはいつも冷やかだと思われていた。貴族社会のサロンなどというものは、いまどこそこの帰りだなどと言ってみたりするのは愉快かも知れないが、ただそれっきりのものだ。完全な無意味、ことに偽善の露払いをすらつとめようという平々凡々たる話題が、胸の悪くなるような御鄭重さで、しまいにはイライラしてくる。ただいんぎんというだけで何か値打があるように感じられるのは最初の間のことだ。ジュリアンはそれを実感した――最初の眩惑についで最初の驚きがあった。(いんぎんというのは、無礼に腹を立てないというだけのことなのか)と彼は思った。マチルドはよく退屈を感じた。恐らくどこへ行っても退屈だったのだろう。そこでますますしんらつな皮肉をいうことが、彼女にとっては気ばらしでもあり、真の楽しみでもあった。

 彼女がクロワズノワ侯爵やケリュス伯爵や、その他二三の最上流の青年紳士たちに、希望を感じさせるようなところがあったのも、恐らくそういう連中の方が、アカデミシャンや親類の年寄たちや、またそのごきげんをとっている身分の低い連中などより、少しはいじめ甲斐があって面白いからのことで、つまり彼らは揶揄の新しい目標にされたにすぎないのだ。

 われわれはマチルドに好意をもっているのだから、こんなことを言ってしまうのは心苦しいのだが、実は彼女は彼らのうちの幾人かから恋文をもらい、幾度か返事を出したこともある。がわれわれは急いで一言しておかねばならない。こんなマチルドのような人物は現代でも例外なのであって、一般にかの崇高なる聖心派の修道院にまなんだ女性達が軽はずみだなどと非難するのではけっしてないのである。

 ある日のこと、クロワズノワ侯爵はマチルドから前の日にもらった、人目にはいるとちょっとうるさい手紙を彼女にもどしてやった。こういう実に慎重なところを見せておけば、結婚問題も大いに進捗するだろうと思ったのだ。ところがマチルドが手紙をやりとりするのは、つまり軽はずみがやってみたい、自分の運命を弄ぶのがうれしかったのだ。彼女は六週間侯爵と口をきかなかった。

 彼女はこういう青年達の手紙をおもしろがった。しかし彼女のいうところでは、その手紙はどれもこれも同じようなもので、いつも大そう深刻で憂愁にみちた情熱ばかりうたっていた。

 「あの人たちみんな同じように心がけのりっぱな人で、今すぐにもパレスチナ巡礼に出かけかねないわ」と彼女はいとこの娘にいった。「これ以上無味乾燥なものって、何かあるかしら? 一生こんな手紙ばかりもらわなきゃならないんだわね! こういう手紙は二十年ごとに時勢にふさわしい仕事の種類に応じて調子が変るだけのものなのよ。帝政時代には、もっと勢のよい文章だったに違いないわね。あの頃の上流の青年はみんな、実際に偉大な行為を見たか、自分でやったか、どちらかですもの。あたしの伯父さんのN***公爵もワグラムの戦に参加したのよ」

 「サーベルを振りまわすのに、いったいどれだけの知恵が入用だとおっしゃるの。そんなことにでもなったら、あの人たちそのことばかりしゃべって仕方がないわ!」とマチルドのいとこのサント‐エレディテ嬢がいった。

 「そうよ。でもあたしそういう話が好きなの。本当の戦争、兵隊が一万人も死んだようなナポレオンの戦争に出れば、勇気のあることが証明されるわ。危険にあうことは魂をたかめるし、お気の毒なあたしの崇拝者が悩んでいらっしゃるような退屈から救われますよ。それにあれは伝染するものなのね、退屈てものは。あの連中のうちで何か突飛なことをやってみようなどと考えている人が、誰かあるかしら。みんな、あたしと結婚することしか考えちゃいない。結構なお仕事ね! あたしはお金をもっているし、お父さんもおむこさんとなれば、引き立てずにはおかないしね。ほんとに、少しでもおもしろいお聟さんを見つけて下さればいいのだけれど!」

 マチルドの無遠慮で、はっきりした、そしてはですぎるものの見方が、ごらんのとおり、彼女の言葉づかいを品悪くしてしまった。彼女の口をもれる一言が、あんなにいんぎんな周囲の友人たちには、玉にきずと思われることがよくあった。彼女があれほど流行児でなかったら、あの物言いには精彩があり過ぎて、女らしい淑やかさがないなどと皆が陰口したことだろう。

 彼女の方でも、ブゥローニュの森に集るこの美しい騎士連に対する態度はずいぶんひどかった。彼女は未来を恐怖をもっては見なかったが――それではあまり激しい感情になってしまう――あれくらいの年頃には珍らしい厭悪の情をもって眺めていたのだ。

 いったい何を望むことがあったのか。財産も、りっぱな家柄も、才智も、ひともいい自分も信じている美貌も、そうしたものは皆運命の手によって彼女の一身に集められていた。

 フォブゥル‐サン‐ジェルマンで一ばん羨望の的となっていた跡取り娘の彼女が、ジュリアンとの散歩に興味をもちはじめた頃、考えていたのはまずこういうことである。彼女は彼の気位の高さに驚かされた。この小市民の才能に感心した。(モーリ師のように司教にまでなれそうな人だ)と彼女は思った。

 彼女は、自分の考えに対して、われらの主人公がわざとでなく、真剣にそれを受けつけまいとする、その態度にすっかり興味をもつようになった。彼女はそのことばかり考えていた。彼女は二人の間の話のごくつまらぬことまで細かにいとこに話してみたが、その全貌をつたえることはけっしてできないことを知った。

 突然一つの考えが彼女の気持をはっきりさせた。(うれしい、あたしは恋している!)と、ある日、彼女はすっかり有頂天になっていた。(あたしは恋している、恋している、間違いなしに! あたしのような年頃の、若くて美しくて、才智のある少女は、恋でもしなければいったいどこに刺戟を求めることができ よう。あたしはどうしたってクロワズノワやケリュスや「その他大ぜいチユツテイ・クワンチ」に、愛を感じることなんかできないのだから。あの人たちは欠点がない、欠点がなさすぎる、つまり、あたしにはたいくつな人ばかりだもの)

 彼女は『マノン・レスコー』『新エロイーズ』『ポルトガル尼僧の手紙』などで読んだ恋愛描写をみんな頭の中で思い浮かべてみた。もちろん、激烈な恋愛しか問題にならない。生ぬるい恋愛などは、彼女のような生まれと年頃の少女にはふさわしからぬものに思えた。彼女はアンリ三世やバッソンピエール時代のフランスにあったような英雄的な感情にしか、恋愛という名前を与えなかった。そういう恋愛は障害に屈服するような卑劣なことはけっしてしない。それどころか、偉大な事をなしとげているのだ。(カトリーヌ・ド・メディシスやルイ十三世の時代のような本当の宮廷が今日なくなったのは、あたしにとって何という不仕合せだろう! あたしはどんな大胆な、どんな偉大なことでもやれそうな気がする。ルイ十三世のような心のおやさしい王さまが、あたしの足下にひざまずいてお頼みになったら、あたしどんなことでもしてあげよう! トリー男爵の言葉のように、ヴァンデヘおつれ申して、そこから御自分の王国の地を恢復できるようにしてさし上げる。そうなれば、もう憲章もなくなる……そしてジュリアンはあたしを助けてくれるだろう。あの人に足りないものといえばいったい何だろう。家名と財産。あの人はやがて名を挙げるだろう、財産も手にいれるだろう)

 (クロワズノワは何一つ足りないものはないが、一生半分極右党で半分自由主義の公爵、つまりいつも極端を避けて、行動しなければならない時におしゃべりしているような、にえきらぬ人間で終るだけのことだろう。そして結局どこへ行っても二流以上に出られない

 (およそ偉大な行為で、それがはじめてくわだてられるとき、「極端」と思われないようなものがあろうか。それが成しとげられてはじめて、俗人たちに可能なことがわかってくる。ほんとに、そういう奇蹟をすっかりそなえた恋愛、いまあたしの心を占めようとするのはそういう恋愛だ。胸の焰でそれがよくわかる。天もあたしにこうした喜びを授けて下さる義務があった。天が一身にあらゆる恵みを授けたことも、それで無駄でなくなるだろう。あたしの幸福はあたしにふさわしいものになるだろう。あたしの一日は前の日と同じようにただ冷やかに過ぎ去ってゆくことはなくなるだろう。あんなに社会的地位のかけ離れた男を進んで愛する、そこにすでにりっぱな、大胆なところがある。けれど、あの人はいつまでもあたしにふさわしい人であってくれるだろうか。あの人が少しでも弱いところを見せたら、すぐに捨ててしまおう。あたしのような生まれの、そして皆がいってくれるように、騎士的な性格をもった少女⦅これは父親の言葉だ⦆は、愚かな女のようなまねをしてはならない)

 (クロワズノワ侯爵を愛するなどというのが、そもそも愚かな女のすることなのではないか。それでは、ばかにしきっているいとこたちの幸福の新版を発行することになってしまう。あの憐れな侯爵がどんなことをいうか、あたしがそれにどんなふうに答えるか、今からすっかりわかっている。あくびの出るような恋愛に何のねうちがあろう。尼さんになるのと変らない。一ばん年の若いいとこのと同じような結婚契約書に署名させられるのだろうが、それを見て親類の老人連中が涙を流すことだろう――その前日に先方の公証人が最後につけ加えた条件に気を悪くしていないかぎりは)(pp. 133-139)

鈴木力衛

 ジュリアンがもし、マチルドの美しさを過大視したり、忘れているが、この一家の者のもちまえの傲慢さ――マチルドはジュリアンの前へでるとそれを忘れた――に業をにやしたりしないで、そのひまにサロンのようすを観察していたら、マチルドが取巻き連中を支配する力がどこからでてくるか、理解できたにちがいない。ド・ラ・モール嬢のきげんをそこねようものなら、彼女はたちまち揶揄で応酬する、その揶揄がじつにつつしみがあり、じつに適切で、うわべはじつに品がよく、折をみすまして、はっしと投げつけるので、あとで考えれば考えるほど、その傷はしだいにひろがってゆく。自尊心を傷つけられたときの彼女のやりかたは、だんだん手あらくなった。家の者たちが本心から望んでいる多くのものを、マチルドは頭から無視しているので、みんなの目にはいつも冷淡な女のようにみえた。貴族階級のサロンというものは、いまそこから帰って来たといって人に自慢するには楽しいけれど、ただそれっきりのものだ。礼儀作法がそれ自体、なにか値うちがあるように思われるのは、最初の何日かにすぎない。ジュリアンはそのことを身をもって体験した。最初の陶酔とうすいにつづいて、最初のおどろきをあじわった。《礼儀作法なんて、無作法なまねをされても怒らないことなのだ》と心に思った。マチルドはしょっちゅう退屈していた。おそらく、どこへいっても退屈したにちがいない。そんなわけで、皮肉な言葉をとぎすますのは、マチルドにとっては慰みであり、真の楽しみでもあったのである。

 マチルドが、ド・クロワズノワ侯爵や、ド・ケーリュス伯爵や、その他二、三の最上流の青年に希望をもたせていたのは、おそらく親戚の老人とか、例のアカデミー会員をはじめ、自分にお追従ついしようをいってくる五、六人の身分の低いものなどより、もう少し面白い生贄いけにえが欲しかったからであろう。この連中は、マチルドにとっては新しい皮肉の対象にすぎなかった。

 作者はマチルドを愛しているので、こんなことを白状するのはいかにもしのびがたいが、じつはマチルドは、この連中の数人から手紙をもらい、ときにはそれに返事をだしていたのである。ところでさっそく申しそえておくが、マチルドのような女は、時代風俗の異例をなすものであり、気品のある聖心会修道院の生徒たちには、概して慎重さが欠けている、と非難することはできない。

 ある日、ド・クロワズノワ侯爵は、マチルドがそのまえの日に書いて出した手紙を返してよこした。ひとに見られたら困るような手紙だった。侯爵としては、思慮の深いところをみせて、かねてのおもわくをおおいに進展させるつもりでいたのだ。ところがマチルドは、むこうみずなまねが好きなばっかりに、手紙のやりとりをしていた。彼女の楽しみは自分の運命をけることだった。それから六週間というもの。彼女は侯爵に囗をきかなかった。

 マチルドはこういう青年たちの手紙を面白がっていたが、当人にいわせると、どの手紙も似たりよったりで、みんな申しあわせたように、このうえもなく深い、このうえもなくうれいをおびた情熱をうったえたものばかりだった。

 「あの人たちはそろいもそろって申しぶんのない紳士で、いまにもパレスティナへ出かけようという連中だわ」マチルドは従姉にこういった。「あなた、これほどあじきないものってあるかしら? 一生のあいだ、こんな手紙ばかりもらうのよ! こういう手紙ってものは、仕事の種類のはやりすたりにつれて、二十年おきくらいにしか変わらないものなのね。帝政時代の手紙は、きっといまよりも精彩があったと思うわ。そのころは、上流社会の青年たちはみんな、実際に偉大さのある行為をみるなり、するなりしたんですもの。あたしの伯父のN×××公爵も、ワグラムの戦争にいってらしたわ」

 「サーベルをふりまわすのに、どんな才気がいるかしら? それに、あの人たちがそんなことをしたら、しよっちゅうそのことばかり吹聴しててよ!」マチルドの従姉のサント・エレディテがいった。

 「でもね! あたしは、そういう話が好きなの。一万人もの兵隊が死んだナポレオンの戦争、そういう本当の戦争に参加するのは、勇気のあることを証明してるわ。危険に身をさらすことは、魂を高め、倦怠から魂を救ってくれるわ、あたしのお気の毒な崇拝者さんたちは、そういう惓怠のなかに落ちこんでいらっしゃるようだけれど。それに、伝染するものね、倦怠というものは。あの人たちのうちに、なにかとっぴなことをしてやろうと思っている人が、ひとりでもあって? みんなあたしと結婚したがってるのよ。けっこうなことね! あたしはお金持で、お父さまはあたしのお婿さんを、ひきたててくださるんですもの。ああ、お父さまが少しは面白いお婿さんを探してくださればいいのに!」

 てきぱきとして、無遠慮で、イメージのはっきりしたマチルドのもののみかたが、ごらんのとおり、その言葉の気品を傷つけていた。マチルドのひとことが、礼儀正しい友人たちの目に、汚点おてんのように映ろことがめずらしくなかった。マチルドがこれほどの人気者でなかったら、彼女の話しぶりには少し色彩がありすぎて、女らしい繊細さがとぼしい、などと陰口をたたかれたにちがいない。

 マチルドのほうでは、ブーローニュの森に集まる美しい騎士たちを、手ひどくあしらった。恐怖というようななまなましい感情ではないが、彼女はこの年ごろにしてはまったく珍しい嫌悪の情をもって、未来をながめていたのである。

 彼女はなにを望むことができたであろう? 財産、家柄、才気、人も認め自分も信ずるほどの美貌、すべてが運命の手によって、その一身に集まっていた。

 サン・ジェルマン郊外でいちばんうらやましがられている跡とり娘は、ジュリアンと散歩することを楽しみにしはじめたころ、こんなことを考えていた。彼女は、ジュリアンの自尊心の強さに驚いた。この小市民の才能には舌を巻いた。《このひとは、きっとモーリ氏(ジャン・シフラン・モーリ、一七四六-一八一七靴屋の子から身を起こし、枢機官にまでなった)のように司教になれるわ》と思った。

 やがてマチルドは、自分の考えに対して、われわれの主人公が、たわむれではなく、真剣な態度で反駁するのに心をひかれるようになった。彼女はそのことで頭がいっぱいになった。そして女友だちに、二人の会話を、ことこまかに話してきかせたが、その調子をそのまま伝えることはとうていできないことに気がついた。

 ある考えがパッとマチルドの気持を明るくした。《あたしは幸福にも恋をしている》ある日、信じられないほどの喜びにわれを忘れて、彼女はこう思った。《あたしは恋をしている、あたしは恋をしている、たしかにそうだ! あたしの年ごろで、若くて、美しくて、才気のある娘が、恋以外のどこに感動をみつけることができるだろう? いくらなんでも、クロワズノワや、ケーリュスや、その他大勢さんに恋心などもてるものですか。あの人たちは、申しぶんのない人たちだわ、きっと申しぶんがなさすぎるんでしょう。ようするに、あたしには退屈なのよ》

 マチルドは頭のなかで、『マノン・レスコー』や、『ヌーヴェール・エロイーズ』や、『あるポルトガルの尼僧』などで読んだ情熱の描写を、残らず思い返した。もちろん、問題になるのははげしい情熱だけであった。この年ごろの、これほどの家柄の娘にとって、浮気心の恋など、ふさわしくないような気がした。アンリ三世や、バソンピエール元帥時代のフランスにみられたような、英雄的な感情にしか、マチルドは恋愛の名をあたえなかった。こういう恋愛は、障害にぶつかっても、卑屈にたじろいだりするどころか、偉大なことをなしとげさせたのである。《カトリーヌ・ド・メディシスやルイ十三世のころのような、真の宮廷のないのは、あたしにとってはまったく不幸だわ! あたしはどんなだいたんな、どんな偉大なことでもできるような気がする。ルイ十三世ほど勇気のある王さまが、あたしの足もとにひざまずいてくださったら、どんなことでもしてさしあげたのに! ド・トリー男爵がしょっちゅういっているように、ヴァンデへご案内してあげるわ。王さまはそこを足場に王国を再建なさるのよ。そしたらもう憲章もなくなる……ジュリアンはあたしを助けてくれるだろう。あのひとになにが欠けているというの? 名前と財産。あのひとは、名前もあげるし、財産もつくるでしょう。

 クロワズノワにはなにひとつ欠けていない。そのくせ、この男は一生涯、なかば極右ウルトラで、なかば自由主義者の公爵にしかすぎないだろう、いつも極端なことを避ける、どっちつかずの存在で、だからこそどこへいっても二流の人物なんだわ

 偉大な行為で、それをくわだてるときに極端でないものがあるかしら? なしとげられてみると、俗人たちにもそれが可能だという気がしてくる。そうだわ、恋がそういう奇蹟のすべてをもって、あたしの心を支配しようとしているんだわ。胸に燃える火で、あたしにははっきりそれがわかるのよ。神さまは、当然あたしにこのお恵みを授けてくださるはずだった。あたしひとりの身のうえに、神さまがありとあらゆる長所をお集めくださったのは、むだにはならないだろう。あたしの幸福は、あたしにふさわしいものになるわ。あたしの一日一日は、きのうと同じようにあじけなく過ぎ去りはしない。社会的な身分からいって、あたしとはずいぶんかけ離れた人を恋しようとする。それだけでもう、偉大さとだいたんさがあるわ。さあ、あのひとはいつまでもあたしにふさわしい男でいてくれるかしら? 少しでもあのひとが弱味をみせたら、あたしはすぐみすててしまうわ。あたしのような家柄の娘、しかも、騎士のような性格をもってるって、みんながいってくれる(これは父の言葉だった)、そのあたしが、おろかな女のようなふるまいをしてはならない。

 ド・クロワズノワ侯爵を愛したりしたら、あたしはそれこそ、そういうおろかしい役を演じることじゃなくって? あたしが頭から軽蔑しきっている、従姉妹たちの幸福の新版をつくるようなもんだわ。哀れな侯爵があたしになにをいうか、あたしがそれになんと答えるか、いまからもうなにもかもわかっている。欠伸あくびをさせるような恋がなんだっていうの? それなら尼さんになるのも同じことだわ。あたしもいちばん下の従妹と同じような結婚契約書に署名することになるだろうが、老人連中はさぞ喜んでくれるにちがいない。もっともきのう、相手方の公証人がつけくわえた最後の条件で、気を悪くしてるかもしれないけど》(pp. 291-294)

③小林正訳

 ジュリヤンはマチルドの美しさを誇張して考え、また、マチルドに見られるこの一家特有の高慢さ(もっともジュリヤンに対してはそういう態度を忘れるのだ)をひどく気にしていたが、そのひまにサロンの模様を観察していたら、マチルドが周囲のものをおさえている理由を理解できたにちがいない。ラ・モール嬢の機嫌きげんをそこねようものなら、たちまちやっつけられてしまう。その冷やかしかたはきわめてつつましやかで、いかにも適切で、一見上品ではあるが、浴びせかけるころあいがじつに見事なので、相手はあとになって考えれば考えるほど、傷口はますますひろがってくる。やがて、自尊心を傷つけられた相手にとっては、それがやりきれないほどになる。一家のものが本心から望んでいるいろいろなことがらを、全然問題にしていないので、マチルドはいつも冷淡な女と思われていた。貴族階級のサロンというものは、どこそこのサロンからの帰りでね、などと囗にするには楽しかろうが、それだけのものだ。礼儀などというものは、それだけでは、なんらかの値打があるとしても、最初のあいだのことにすぎない、ジュリヤンもこれを経験したわけである。最初は、心を奪われ、それに続いて最初の驚きを味わった。《礼儀なんてものは、無礼なふるまいに腹をたてないというだけのことなのだ》と、ジュリヤンは思った。マチルドはよく退屈を感じた。おそらくどこへ行っても退屈したにちがいない。それだからこそ、ことさら辛辣しんらつな言葉を囗にするのが、マチルドにとっては、気晴らしでもあり、真の楽しみでもあったのだ。

 マチルドが、クロワズノワ侯爵こうしゃくやケーリュス伯爵や、そのほか二、三のとりわけ上流の貴公子たちに希望をもたせたのも、おそらく親戚しんせきの年寄りやアカデミー会員や、そのご機嫌をとっている五、六人の身分の低い連中より、いけにえとしてすこしはましなところがあるからだった。彼らは要するに新たな毒舌の対象にされたにすぎない。

 作者はマチルドを愛しているだけに、こんなことまでいってしまうのは心苦しいのだが、彼女は、これらの貴公子のうちの数人から手紙をもらい、ときには返事も出していたのだ。だが、急いでつけ加えておこう。こういう女性は当代の風俗の例外である。貴族的な聖心会修道院で学んだ女性たちを評して、一般に慎みが足りないなどと非難することはできない。

 ある日、クロワズノワ侯爵は、マチルドが前の日に書き送った手紙を返してよこした。かなり穏やかならざる手紙だったので、侯爵はこういうふうに慎重なところを見せておけば、大いに事がはかどるだろうと思ったのである。だが、マチルドとしては、不用意なふるまいがしたいばっかりに、手紙のやりとりをしていた。自分の運命をけるのが楽しかったのである。マチルドは六週間、侯爵と囗をきかなかった。

 マチルドはこういう青年たちの手紙をおもしろかっていた。だが、彼女にいわせると、どれもこれも似たりよったりだった。相も変らず、はなはだ深刻で、いかにも憂いに満ちた情熱を表明しているのだ。

「あのひとたちはみんな、同じような申し分のない紳士で、パレスチナへ出かけかねない顔をしてるわ」と、マチルドは従姉いとこにいうのだった。「このくらい味気ないものってあるかしら? 一生こんな手紙ばかりもらうことになるのよ! こういう手紙なんて、そのときどんな種類の仕事が流行するかによって、せいぜい二十年ごとにしか変らないものでしょうね。帝政時代にはもっと生気のある手紙だったと思うわ。あのころは、上流社会の青年たちも、みんな、ほんとうに偉大なところのある行為を見るかするかだったんですもの。あたしの伯父のN***公爵もヴァグラムの戦いにいらしたのよ」

「サーベルをふりまわすのに頭がいるかしら? それに、あのひとたちはそんなことをしたら、しょっちゅうそんな話ばかりするにきまってるわ」と、マチルドの従姉のサント゠エレディテがいった。

「いいわ! あたしにはそういう話が楽しいわ。ほんものの戦争、兵隊が一万人も死んだというナポレオンの戦争に行けば、勇気のある証拠だわ。危険に身をさらすのは魂を高め、退屈から魂を救うことになるわ。あたしを崇拝しているひとたちなんて、情けないことに、どうやらその退屈にひたりきっているらしいけれど、この退屈ってものは伝染するわ。あのひとたちのうちに、ひとりでも突拍子もないことをしでかそうという気を起すひとがいるかしら? みんな、あたしと結婚したがってる。結構な話だわ! あたしはお金持だし、お父さまはあたしのお婿さんを引き立てることでしょうから。ほんとに、お父さまがすこしは面白おもしろのあるお婿さんを捜してくださるといいんだけれど!」

 ごらんのとおり、マチルドはものの見かたが鋭いし、明快で、鮮やかだが、そのため言葉づかいに品がない。マチルドの一言が、礼儀正しい連中の目に、汚点として映ることがよくあった。マチルドがこれはどの人気ものでなかったら、囗のききかたが派手すぎて女らしいしとやかさに欠けるなどと、みんなは陰口をきき合ったことだろう。

 マチルドもマチルドで、ブーローニュの森に集まる美しい騎士たちに対して、ずいぶん点がからかったのである。恐怖といってはなまなましすぎる感情になるが、年ごろとしては珍しい嫌悪けんおの情をもって、マチルドは将来を眺めていたのだ。

 マチルドとしては、なにを望むことができたろう? 財産、名門の家柄いえがら、才気、自他ともに認めている美貌びぼう、めぐり合せとはいえ、すべてのものが一身に集まっていた。

 フォーブール・サン゠ジェルマン(訳注 貴族街)でいちばんうらやましがられている跡取り娘が、ジュリヤンと散歩することに楽しみをいだきはじめたころの気持とは、ざっと以上のようなものだった。マチルドはジュリヤンの気位の高さに驚いた。この小市民の利口さに感心し、《モーリ神父(訳注 靴屋の息子から枢機卿となった)のように司教になれるわ》と、思った。

 やがて、マチルドは、自分の考えに対して、ジュリヤンが冗談でなく本気でたてをつくのを見て、心をかれるようになった。そのことばかりを考えた。ジュリヤンとの会話を、こと細かに、親友の従姉に聞かせたが、そのときの模様をそっくり伝えることはどうしてもできないと思った。

 ふいに彼女は悟った。《まあ、うれしい、あたしは恋している》と、ある日、いいしれぬ喜びに我を忘れて、彼女はつぶやいた。《あたしは恋している、あたしは恋している、まちがいない! あたしの年ごろで、若くて、美しくて、才気のある娘が、恋以外のどこに、強い感動を見つけることができよう? いくらその気になっても、クロワズノワや、ケーリュスや、その他大勢なんかに恋心がもてるはずはない。あのひとたちは申し分ないし、申し分がなさすぎるのかもしれない。とにかく、あたしにはうんざりだわ》

 マチルドは『マノン・レスコー』や『新エロイーズ』や『ポルトガル修道女の手紙』などで読んだ恋の描写を残らず思い浮べてみた。むろん、はげしい恋愛だけが問題なのだ。自分の年ごろの、自分ほどの家柄の娘にとっては、淡い恋愛などふさわしくないと思っていた。アンリ三世やバッソンピエール元帥げんすい(訳注 リシュリユーに反対し、長年獄中にあった)時代のフランスに見られた、あの英雄的な感情にしか、恋愛の名を与えていなかった。そういう恋愛は障害に出会ってもだらしなくくずれたりするどころか、大きなことをなしとげさせた。《カトリーヌ・ド・メディシスやルイ十三世時代のような、宮廷らしい宮廷がないのは、あたしにとってはほんとうに残念だわ! あたしは、どんな大胆な、どんな偉大なことでもできる気がする。ルイ十三世のような、勇敢な王さまが、あたしの足もとにひざまずいてくださったら、どんなことでもしてあげたろう。トリー男爵がしょっちゅうおっしゃっているように、ヴァンデヘお連れし、そこを本拠にして、ご自分の王国を再建なさるようにしてあげる。そうすれば、もう憲章もなくなるし。……ジュリヤンはあたしを助けてくれるだろう。ジュリヤンにはなにが足りないだろう? 名前と財産かしら。あのひとは名をあげるだろうし、財産もつくるにきまってるわ》

 《クロワズノワにはなに一つ足りないものはない。でも一生、半ば急進王党で、半ば自由主義者の公爵で過すだけのことだろう。いつも極端を避ける、にえきらない人物、したがってどこへいっても二流の人物にすぎない

《企てるときに極端でないような、偉大な行為ってあるかしら? いざなしとげられてみると、俗人にも可能だと思えてくるものなのだわ。たしかに、あたしの心を占めようとしているのは、そういう奇蹟きせきをすっかりそなえた恋愛だわ。胸を焼く炎で、それがわかる。神さまはあたしにこのお恵みを授けてくださってもよかったはず。これで神さまもあたしひとりの身にありとあらゆる取り柄を集めてくださったことが、むだにはならないだろう。あたしの幸福はあたしにふさわしいものになる。あたしの一日一日は、前の日となんの変りもなく平凡に過ぎていくこともなくなろう。社会的な身分からみて、あたしとはずいぶんかけ離れた地位の男を進んで愛するわけだから、それだけでも偉大だし大胆なことだわ。ところで、あのひとはいつまであたしにふさわしい男でいてくれるかしら? ちょっとでも弱味を見せたら、あたしはすぐさま見すててしまおう。あたしのような家柄の娘だもの、それに、騎士のような性格の持主だとみんなはいってくれるのだもの(それは父の言葉だった)、そのあたしがばかな女のようなふるまいができるものですか》

 《クロワズノワ侯爵などを愛したら、それこそばかな女の役割を演じるようなものじゃないかしら? 従姉妹いとこたちの幸福のやき直しをするようなものだわ。あたしはあんな幸福を心から軽蔑けいべつしてるわ。あの情けない侯爵がどういうか、あたしがそれになんと答えるか、はじめからわかっている。あくびをさせる恋愛なんてなんになろう? 尼さんになるのと同じことだわ。あたしも、一番年下の従妹と同じように、結婚契約書に署名することになるだろう。親戚の年寄り連中は、涙を流して喜んでくれるにちがいない。もっとも、前の日に、先方の公証人が契約書につけ加えた最後の条件で気を悪くしてないときの話だけれど》

④冨永明夫訳

 ジュリヤンはマチルドの美しさを誇大に考えたり、この家の人々に本来具わっている高慢な態度(ただし、ジュリヤンに対してはマチルドもこれを忘れるのだ)に敵意を燃やしたりしていたが、もし彼がそんなひまをサロンで起こる事件の観察にあてていたら、マチルドが周囲の者に勢威を揮っている理由がどこにあるかを、理解し得たに違いない。ラ・モール嬢の機嫌をそこねたら最後、誰しもたちまちみごとに冷やかされて、仕返しを喰う。その冷やかし方はいかにもほどを心得た適切なもので、一見いたって礼儀にかなったものと見えながら、出てくる頃合ころあいが実にみごとなので、相手としては、後から考えれば考えるほど痛手が大きくなる。自尊心を傷つけられた相手には、それが次第に耐えがたいものになってゆくのだ。マチルドは、一家の者が心から望んでいる多くのものごとを一向に重要視しなかったから、家族の眼にはいつも冷淡な女と映っていた。貴族階級のサロンというものは、今そこからの帰りだなどと口にしたりするには快適なものかもしれないが、要するにそれだけのものだ。慇懃いんぎんさというものが、それだけでなにか値うちのあるもののように感じられるのも、最初のうちだけのことである。ジュリヤンもそれを実感した。最初の陶酔に続いて来たものは、最初の驚きだった。《慇懃さなんて、無礼な態度にも腹を立てないというだけのことじゃないか》と、彼は思った。マチルドはしばしば退屈を感じていたが、おそらく、それはどこへ行っても同じだったろう。そんな時、辛辣な警句をいやが上にもぎすますことは、彼女にとって気晴らしでもあり、またまごうかたない楽しみでもあった。

 マチルドがクロワズノワ侯爵、ケーリュス伯爵、その他二、三の最上流の貴公子たちに気をもたせておいたわけは、おそらく、親類の年寄りれんや例のアカデミー会員、あるいは彼らの御機嫌をとっている五、六人の身分の低い連中などより、少しはやっつけ甲斐がいがあって面白い相手が欲しかったからだ。マチルドにとっては、彼らも要するに新たな毒舌の対象にすぎないのである。

 作者としてはマチルドを愛しているだけに、こんなことを言ってしまうのは心苦しいのだが、実をいうと、彼女は彼らのうちの幾人かから手紙をもらい、時には返事も出していたのである。取り急ぎ付言ふげんしておくが、こういう人物は当代の風俗においても例外的なものだ。かの尊き聖心会修道院に学んだ女性たちを評して、一般に慎みが足りないなどと非難することは許されまい。

 ある日のこと、クロワズノワ侯爵は、マチルドが前日書き送ったかなり危険な字句を含む手紙を返してよこした。侯爵としては、こういうきわめて慎重な態度を見せて、大いに点をかせぐつもりだったのである。しかし、手紙のやりとりにおいてマチルドが好むのは、まさに不慎重さそれ自体だった。彼女の楽しみは自分の運命を賭けるところにあったのだ。マチルドは六週間にわたって侯爵と囗をきかなくなった。

 マチルドはこれら青年だもの手紙を面白がってはいたか、彼女に言わせると、その手紙はどれも似たりよったりだった。つまり、相も変わらず、世にも深刻な、憂愁にみちた情熱の羅列られつなのである。

「あの人たちはみんな同じように申し分ない紳士だし、いまにもパレスチナ巡礼に出かけかねないような人たちよ」マチルドはある従姉いとこに向かってそう言うのだった。

「これくらい面白味のないことって御存じ? 結局、一生こんな手紙ばかしもらうことになるんでしょうね! ああいう手紙って、せいぜい二十年ごとに、その時々のはやりの仕事の種類に応じて調子が変わるだけ。帝政時代には、もすこし生気のあるものだったに違いないと思うわ。あの時分の上流社会の青年はみんな、掛値なしに偉大な行為を見たり、自分でしたりしていたんですもの。伯父のN***公爵だって、ヴァグラムの戦(一八〇九年、ナポレオン軍勝つ)に出たのよ」

「サーベルを振りまわすのに、なんの頭がるの? それに、そんなことにでもなってごらんなさい、あの人たち、しょっちゅうその話ばかりするようになるわ」マチルドの従姉のサント゠エレディテは、そう答えた。

「いいじゃないの! そういう話、わたしには面白いわ。ほんものの戦争、兵隊が一万人も死ぬような、ナポレオンの戦争に出る、それこそ勇気の証明になるわ。危険に身をさらすのは魂を高揚させるし、退屈から救ってくれるはずよ、わたしをちやほやしてくださる方々は、お気の毒にみんなその退屈に悩まされていらっしゃるらしいけれど。それに、あの退屈ってものは伝染するのよ。あの人たちのうち誰でもいいから、なにか突拍子とつぴようしもないことをしでかそうと考えている人がいるかしら? みんな、わたしと結婚しようとしているだけ。結構なお話だわ! わたしにはお金もあるし、婿むこということになればお父さまだって引き立ててくださるわけでしょう。ほんとに、少しでも面白い人を見つけてくださるといいんだけれど!」

 マチルドのものの見方は、鋭く、明快で、生気に富んでいるが、それが彼女の言葉づかいを悪くしている点は、いま見られたとおりである。マチルドの囗をつく片言へんげん隻句せつくは、あの礼儀正しい友人たちの眼にしばしば欠点と映るのだった。彼らにしても、相手がもう少し皆に人気のない女だったら、彼女の口のきき方は少々派手すぎて女らしいしとやかさに欠けるということを、おそらく認めざるを得なかったろう。

 一方マチルドも、ブーローニュの森に集まる美男ぞろいの騎手連に対して、たしかに不当な見方をしていた。将来を展望するとき、マチルドは、恐怖を感ずるというわけではないにしろ(そう言ってはあまりに激しい感情になろう)、年ごろにしては珍しい嫌󠄁悪感をもつのだった。

 彼女の場合、この上なにを望むことができたろう? 財産にせよ、家柄にせよ、才気にせよ、自他ともに許している美貌にせよ、それらは偶然の手によりことごとく彼女の一身に集まっていたのだ。

 このフォーブール・サン゠ジェルマン(貴族街として有名)をきっての、人も羨む跡取り娘が、ジュリヤンと散歩することを楽しみに思いはじめたころ、彼女の心を占めていた考えとは、以上のようなものだった。彼女はジュリヤンの気位の高さに驚き、またこの小市民階級出の男の手腕に感嘆した。《モリー師(靴屋の息子から身を立て枢機卿となった)みたいに、司教にもなれる人だわ》と、マチルドは思った。

 わが主人公はマチルドの意見に対し、冗談でなく本気で言い逆らうことがよくあったが、やがてこれがマチルドの心を捉えた。彼女はそのことばかり考えた。従姉に、ジュリヤンとの会話を細大洩らさず話しきかせてみるものの、結局、その全貌は決して伝えることができないと悟るのだった。

 ある考えがひらめいて、彼女は一時に悟った。《嬉しい、わたしは恋している!》ある日マチルドは、無上の歓喜に酔いながら、そうつぶやいた。《わたしは恋している、恋している、間違いない! わたしのような年ごろの、若くて美しくて才気のある娘の場合、恋を除いて、どこに心を揺すぶるようなものを見つけられるだろう? どうしたって、わたしは、クロワズノワや、ケーリュスや、その他大ぜいなんかに恋を感じることはできない。あの人たちはりっぱだし、りっぱすぎるくらいかもしれないけれど、結局退屈な人たちだ》

 マチルドは『マノン・レスコー』や『新エロイーズ』や『ポルトガル尼僧の手紙』などで読んだ恋の情熱の描写を、片はしから思い浮かべてみた。もちろん、激しい恋だけが問題なので、かりそめの恋などは、自分のような年ごろの、自分のような生まれの娘には似つかわしくないと思えたのだ。彼女が恋という名を与えるのは、アンリ三世の時代、バッソンピエール(十七世紀の元帥、外交官。獄中にあって節を曲げなかった)の時代のフランスに見られるような、あの英雄的な感情に対してのみだった。そういう恋は、障害に遭っても決して卑しく身を屈することはない。それどころか、かえって人々に大事を為さしめたのだ。《カトリーヌ・ド・メディシスやルイ十三世の時代のような、本当の宮廷が今はもうないというのは、わたしにとってなんと情ないことだろう! わたしは、どんな思いきった、どんな大きなことでもやってのけられそうな気がする。ルイ十三世のような、心のひろい王様がわたしの足もとにひざまずいてくださるとしたら、どんなことだってして差し上げられる。よくトリー男爵が言うように、ヴァンデ(王党派的色彩の濃かった地方)へお連れして、あそこから国の失地回復を図っていただく。そうすれば、もう憲章シヤルトもなくなるし……それに、ジュリヤンなら、きっとわたしを助けてくれるだろう。あの人に欠けているものといえば、名前と、それに財産。あの人なら、名はいずれ挙げるだろうし、財産だって手に入れるに違いない》

《クロワズノワさんには何ひとつ欠けたものがないけれど、一生涯、半分極右王党ユルトラ、半分自由主義者の公爵で終わるだろう。いつも両極端を避ける煮えきらない人だし、だからどこへ行っても二流にしかなれない

《それを企てようというとき、極端でないような偉大な行為なんてあるかしら? そういう行為は、いったん為しとげられてこそ、はじめて俗人の眼にも可能と思えてくる。そうだわ、いまわたしの心を捉えようとしているのは確かに恋、あのあらゆる不思議な力を備えた恋に違いない。この胸苦むなぐるしいほどの気持で、それはわかる。このよろこびはもっと前から授かってもよかったはずだけれど、でもこれで、わたしひとりの身に神様がありとある御恵みを授けてくださったことも、無駄でなくなるというものだわ。わたしの幸福は、わたしにふさわしいものになるに違いない。これからの毎日は、ただ前の日と同じ、なんてことはもうなくなる。社会的な地位からいって全くかけはなれた男をあえて愛するのだから、もうそれだけでもたいへんなことだし、思い切ったことだ。でも、あの人は、いつまでもわたしにとって恥ずかしくない人物でいてくれるかしら? ちょっとでも意気地のないところが見えたら、すぐにも捨ててしまおう。わたしのような家柄の生まれで、騎士的な性格があるとまで言われる娘は(これは父親の言葉だった)、そこらの馬鹿娘みたいな真似をしてはいけない》

《クロワズノワ侯爵なんかを愛したとしたら、それこそ、その馬鹿娘の役を演じることになるのじゃないかしら? そんなことになったら、わたしがてんから軽蔑しきっている、あの従姉たちの幸福の二番せんじを味わうことになってしまう。あの情ない侯爵がわたしになにを言うか、わたしがあの人になんと答えたらいいか、そんなことははじめからみんなわかっている。欠伸あくびの出るような恋なんて、いったいなんだろう? あまさんになるも同然だ。わたしも、あの一番年下の従妹みたいに、結婚契約書に署名することになるだろう。そうしたら、親類中の年寄りは涙を流してよろこんでくれるに違いない。もっとも、前の日に先方の公証人が最後につけ加えた条件かなにかで、機嫌を悪くしていなければの話だけれど》(pp. 331-335)

⑤佐藤朔訳

 ジュリアンが、マチルドの美しさを誇張して考えたり、この家の人びと特有の高慢な態度――しかし、マチルドは彼にたいしてはそれを忘れる――に腹を立てたりしないで、それだけの時間を、サロンで起こる出来事の観察にあてたなら、マチルドがなぜ取り巻き連に威勢をふるっているかを理解したはずである。ラ・モール嬢の機嫌を損じたものは、だれしも、さっそくひやかしの罰を受ける。ひやかしは、控え目で、適切で、一見いかにも礼儀正しく見えながら、それがとび出す時機がじつに適切なので、あとになって考えれば考えるほど、傷口は大きくなっていくのである。自尊心を傷つけられたものにとって、それはしだいに耐えがたいものになっていく。マチルドは多くの場合、家族のものが本気で希望していることを無視したから、みなにはいつも冷たい女と思われていた。貴族のサロンなどは、いまそこからの帰りだなどというぶんには悪くはないかもしれないが、ただそれだけのものだ。社交が、それ自体なにか価値があるように思われるのも、最初の数日ぐらいである。ジュリアンはそれを身をもって知った。最初の陶酔からめると、最初の驚きがあった。《礼儀正しさなんて、無礼にたいして腹を立てない、それだけのことではないか》どこへ行ってもそうだったが、マチルドはよく退屈した。そんなとき、するどい警句を吐くことが、気晴らしてあり、また真の楽しみとなった。

 クロワズノワ侯爵とか、ケーリュス伯爵とか、そのほか二、三の名家の貴公子たちに気をもたせるようなことをしたのも、おそらくは、親類の老大たちや、アカデミー会員、それに彼らのご機嫌をとっている五、六人の身分の低い連中よりは、すこしはましな獲物がほしかったからだろう。マチルドにとって、これら青年は新しい警句の対象でしかなかった。

 作者はマチルドが好きなので、こんなことまで書くのはつらいのだが、じつをいうと、彼女はこの連中の多くから手紙をもらい、ときには返事さえ出していた。いそいで断わっておくが、この女性は現代の風俗から見れば例外的な存在である。マチルドを見て、あの高貴な聖心会修道院に学んだ女性には概してつつしみがたりないなどと、非難するのはあたらない。

 ある日、クロワズノワ侯爵は、マチルドに、前日彼女が書いてよこした、かなり危険な手紙を返した。こうしてきわめて慎重な態度を見せておけば、彼女の心を大いにひきつけられると思っていた。しかし、手紙をやりとりすることで、マチルドが好むところは、慎重でないことにあった。彼女の楽しみは、運命をけることだった。彼女は六週間も、侯爵に言葉をかけてやらなかった。

 マチルドは、こうした青年たちが書いてよこす手紙をおもしろがっていた。彼女に言わせると、手紙はどれもこれも似たようなものだった。判で押したように、はなはだ深刻で、メランコリックな情熱の告白であった。

「あのひとたちはみんな、同じよ。いまにもパレスチナ巡礼に出発しかねないような、申し分のない連中だわ」と、マチルドは、いとこの娘に言うのだった。「こんなつまらないことって、あるかしら? 一生、こんな手紙ばかりもらうなんて! こういう手紙って、二十年ごとに、その時代の興味の移り変わりにつれて、変わるだけね。帝政時代には、手紙もこんなに無味乾燥ではなかったはずよ。あのころには、上流社会の青年たちも残らず、真に偉大な行為を見たり、やったりしたんですもの。伯父のN……公爵は、ヴァグラムの戦いに参加しているのよ」

「サーベルを振りまわすのに、どんな才気が必要だっていうの? それに、そんな経験があるひとだと、その話しかしないわよ!」と、マチルドのいとこサント・エレディテは答えた。

「結構よ! そんな話なら、楽しいわ。正真正銘の戦争、一万人も戦死者が出たナポレオンの戦いに参加するのは、勇気のある証拠よ。危険に身をさらせば、魂は高められ、わたしの崇拝者が哀れにもとりつかれている倦怠けんたいから、すくわれるわ。伝染するのよ、あの倦怠っていうのは。あのひとたちのうちに、なにか特別なことをしてみようと考えているひとがいるかしら。あのひとたちときたら、わたしと結婚しようとするだけで一生懸命よ。馬鹿にしているわ! わたしは金持だし、婿となればお父さまも引きたてずにはおかないでしょ。まったく、お父さまも、すこしはおもしろいひとを見つけてくださるとありがたいんだけど!」

 マチルドのするどく、明解で、いきいきとしたものの見かたは、ごらんのように、彼女の話しぶりを品のないものにしていた。彼女のある言葉は、きわめて礼儀正しい友人の眼には、しばしば欠点のようにうつった。これほどちやほやされていなかったら、その言葉づかいには、女らしいしとやかさがなく、少しはげしすぎると、たぶん言われたであろう。

 いっぼう、マチルドのほうも、ブローニュの森に集まる美男の騎士たちにたいして不当な見かたをしていた。将来のことを考えて、マチルドは慄然りつぜんとするとは言えないまでも――それではあまりに激しい感情になってしまう―彼女の年ごろにはまったく珍しい嫌悪けんおかんで眺めているのだった。

 マチルドにしてみればこのうえなにを欲したか? 財産、家柄、才気、自他ともに認める美貌びぼう、すべてが運命の手によって彼女の一身に集められていた。

 フォーブール・サン・ジェルマンでひともうらやむ跡取り娘がジュリアンとの散歩を楽しみにしはじめたころ、彼女はこんな考えを抱いていた。彼女は、ジュリアンの自尊心の強さに驚き、またこの小市民の能力に感心し、《モーリ神父(靴屋の息子から身を起こして枢機卿となった)のように、司教にまでなれるひとだわ》と、思った。

 わが主人公は、マチルドの意見にたいして、ふざけ半分ではなく、本気で抗弁することがあったが、それがマチルドの心をとらえた。彼女はこのことばかり考えるようになった。友人に、彼との会話をいくらこまごまと話してみたところですべてをありのままに伝えることはとうていできまいと思った。

 ある日、一つの考えがとつぜんひらめいて、マチルドは、信じがたい喜びにわれを忘れて、つぶやいた。《わたしは恋している。うれしいわ。恋している。わたしは恋している。まちがいないわ! 若く、美しく、才気のある、わたしのような年ごろの娘が、恋のほかに、どこでこれほどの感激に出会えるだろう? どう努めてみたところで、わたしは、クロワズノワや、ケーリュスや、その他大勢に恋することはできない。あのひとたちは完全だ、きっと完全すぎるのだろう。でも、要するに、退屈なひとたちだ》

 マチルドは、『マノン・レスコー』や『新エロイーズ』、『ポルトガル尼僧の手紙』などで読んだ情熱パツシヨンの描写を、あれこれと思い浮かべた。もちろん、激しい恋だけが問題なので、淡い恋などは、自分の年ごろと家柄にはふさわしくないと考えた。彼女が恋とよぶのは、アンリ三世や、バッソンピエール元帥時代のフランスに見られた、あの英雄的感情であった。こうした恋は、障害にあって卑屈に身を屈することはない。それどころか、逆に、大事をなしとげさせる。《カトリーヌ・ド・メディシスやルイ十三世時代のようなほんとうの宮廷がないのは、まったく情けないことだわ! わたしは、どんな大胆な、どんな偉大なことでもできそうな気がする。ルイ十三世のような、心の大きな王さまが、わたしの足もとにひざまずかれたら、どんなことだってしてあげられるわ! トリー男爵がよく言うように、ヴァンデにお連れし、そこから、王国の失地回復に乗りだしていただく。そうなれば憲章なんか消えてなくなる……それに、ジュリアンならきっと加勢してくれるわ。あのひとに欠けているのは、名前と財産。でも、あのひとなら、いずれ名をあげるだろうし、きっと財産も手に入れるにちがいないわ。

 クロワズノワにはなにもかもそろっている。だけど、あのひとは、死ぬまで、なかば極右王党ウルトラ、なかば自由主義者の公爵で終わるだろう。いつでも極端を避けるどっちつかずのひとだ、だからどこへ顔出ししても二流にしかなれない

 偉大な行為というものは、企てられる瞬間には、どれも極端に見えるのではないか? それが成就したときはじめて、凡人たちにも手のとどくものになる。そうだわ、いまわたしの心をつかんでいるのは、恋とその奇跡なのだ。胸の熱い炎で、それとわかる。神さまからこのめぐみを授かったのも、当然のこと。わたし一人に、ありとあらゆる長所をおあたえくださったことも、むだではないわ。わたしはわたしにふさわしい幸福を手に入れるつもりよ。これからの一日一日は、ただ前の日のくりかえしなどということはないわ。社会的地位が、大きくかけはなれた男をあえて愛するということだけでも、すでに大変なことで、大胆なことだわ。それにしてもあのひとは、これからもずっと、わたしにふさわしい男でいられるかしら? すこしでも弱味を見せたら、すぐに捨ててやる。わたしのように由緒ある家柄に生まれて、明らかに騎士的性格(これは父親の言葉だった)が備わっている娘は、そこらの能のない娘の真似はできない。

 クロワズノワ侯爵なんか万一好きになったりしたら、それこそ、能なし娘の役を演ずることになるのではないか? あの馬鹿ないとこたちの幸福をおさらいするだけだ。哀れな侯爵がわたしになにを言い、わたしがあのひとにどう答えるか。はじめからわかっている。あくびが出るような恋とは、いったいなんだろう? まるで信心するみたい。わたしも、いちばん年下のいとこのように、そのうち婚約書に署名するかしらん? 親類中の年寄りは、きっと感激するだろう。それとも、先方の公証人が前日土壇場になってつけくわえた条件が気に入らなくて、不機嫌になるかしらん?》(pp. 617-620)

⑥古屋健三訳

 ジュリアンが、マチルドの美しさを誇張して考えたり、この家の人びとに固有の高慢な態度――しかし、マチルドは彼にたいしてはそれを忘れるのだったが――にむきになったりしないで、それだけの時間を、サロンで起こる出来事の観察にあてたなら、マチルドが取り巻き連に威勢をふるっている理由がどこにあるかを了解できたはずである。ラ・モール嬢の機嫌を損した者は、だれしも、さっそく令嬢に冷やかされて、罰せられてしまう。その冷やかしは、控え目で、適切で、一見いかにも礼儀にかなったようにみえながら、それがとび出す時機がじつによく計算されているので、後で考えれば考えるほど、その傷口は大きくなっていくのである。自尊心を傷つけられた相手にとって、それはしだいに耐えがたいものになっていくのだ。マチルドは多くの場合、家族の者が真剣に願っていることに眼もくれなかったから、一家の者にはいつも冷ややかな女と思われていた。貴族階級のサロンというものは、今そこからの帰りだなどと囗に出して言うには悪くないかもしれないが、要するにそれだけのものだ。礼儀正しさというものが、それ自体なにか価値があるように思われるのも、最初の数日ぐらいである。ジュリアンはそれを身をもって知った。最初の陶酔から醒めると、最初の驚きが襲ってきた。《礼儀正しさなんて、無礼な態度にも腹をたてない、ただそれだけのことではないか》おそらくどこへ行っても同じことだろうが、とにかくマチルドばよく退屈した。そんなとき、警句をぎすますことが、彼女の気晴らしであり、また真の楽しみでもあった。

 クロワズノワ侯爵とか、ケーリュス伯爵とか、そのほか二、三の名家の貴公子たちに気をもたせておいたのも、おそらくは、親類の老人たちや、例のアカデミー会員、それに彼らのご機嫌をとっている五、六人の身分の低い連中よりは、すこしはましな穫物がほしかったからだろう。マチルドにとって、彼らは警句の新鮮な対象でしかなかった。

 作者はマチルドを愛しているので、こんなことまで書くのはつらいのだが、実を言うと、彼女は彼らのうちの多くから手紙をもらい、時には返事さえ出していた。急いでつけ加えておくが、この人物は当代の風俗においては例外的な存在である。あの高貴な聖心会修道院に学んだ女性たちには概して慎みがたりないなどと非難するのはあたらない。

 ある日、クロワズノワ侯爵は、マチルドに、前日もらったかなり危険な手紙を返した。こうした慎重なうえにも慎重な態度をみせることで、彼女の心をおおいにひきつけるつもりであった。しかし、手紙をやりとりするうえで、マチルドが好むところは、慎重さを欠くことだった。彼女の楽しみは、自分の運命を睹けることだったのだ。彼女は六週問も、侯爵に言葉をかけなかった。

 マチルドは、こうした青年たちが書いてよこす手紙をおもしろがっていた。しかし、彼女にいわせると、それらの手紙はどれもこれも似たようなものだった。きまってはなはだ深刻で、メランコリックな情熱の告白であった。

「あのひとたちはみんな同じで、いまにもパレスチナ巡礼に出発しかねないような、申し分のない男たちだわ」と、マチルドは、いとこにいうのだった。「これ以上つまらないことって、ほかにあるかしら? 一生、こんな手紙ばかりもらうことになるのね! ああした手紙って、いいとこ二十年ごとに、その時代時代の関心の移り変わりにつれて、変わるぐらいね。帝政時代には、手紙もこんなに無味乾燥ではなかったはずよ。あのころには、上流社会の青年たちも残らず、真に偉大な行為を見たり、したりしたんですもの。わたしの伯父のN***公爵は、ヴァグラムの戦い(一八〇九年、ナポレオン軍がオーストリア軍に勝利をおさめた戦い)に参加したのよ」

「サーベルを振りまわすのに、どんな才気が必要だっていうの? それに、そんな経験があるひとって、その話しかしないわ!」と、マチルドのいとこサント・エレディテは答えた。

「結構よ! そんな話なら、楽しいわ。正真正銘の戦い、一万人も戦死者が出たナポレオンの戦いに参加することは、勇気のある証拠よ。危険に身をさらせば、魂は高められ、わたしの崇拝者たちが気の毒にもおちこんでいるらしい倦怠から、魂は救いだされるわ。伝染するわよ、こうした倦怠は。あのひとたちのなかに、なにか特別なことをしてみようと考えつくひとがいるかしら? あのひとたちは私と結婚しようと一所懸命。馬鹿にしているわ! わたしは金持ちだし、婿むこになればお父さまも引き立てずにはおかないでしょ。まったく、すこしは面白いひとを見つけてくださるとありがたいんだけど!」

 マチルドのするどく、鮮明で、いきいきとしたものの見方は、ごらんのように、彼女の話しぶりを台なしにしていた。彼女の一語は、極めて礼儀正しい友人たちの目には、しばしば汚点のようにうつった。彼女がこんなにちやほやされていなかったら、その言葉づかいには、女らしいしとやかさがなく、やや強烈すぎると、おそらく認めざるをえなかったであろう。

 いっぽう、マチルドのほうも、ブーロニュの森に集まる美しい騎手たちにたいして不当な見方をしていた。将来のことを思いめぐらすと、マチルドは慄然とするほどではないにせよ――そう言ってはあまりに激しい感情になってしまう――彼女の年ごろにはまったく珍しい嫌󠄁悪感を抱くのだった。

 マチルドにしてみれば、このうえなにが欲しかったであろう? 財産、家柄、才気、自他ともに認めている美貌、すべてが偶然の手によって彼女の一身に集められていた。

 このフォーブール・サン・ジェルマン第一の人も羨む跡取り娘が、ジュリアンと散歩することを楽しく思いはしめたころ、考えていたことは以上のようなものだった。彼女は、ジュリアンの自尊心の強さに驚き、この小市民の男の手際のよさに感心し、《モーリ神父(一七四六-一八一七。靴屋の息子から身を起こして枢機卿となった)のように、司教になれるひとだわ)と、思った。

 わが主人公は、マチルドの考えにたいして、冗談ではなく、本気で抗弁することがよくあったが、やがて、このことがマチルドの心をとらえた。彼女はそのことばかり考えた。女友だちに、彼との話をこまごまと話してみた。そのようすをすっかり伝えることはできないと思った。

 ある日、ある考えがとつぜんひらめいて、マチルドは、信じがたい喜びにわれを忘れた。《わたしは恋している。嬉しいわ。恋している。わたしは恋している。まちがいないわ! わたしの年頃で、若く、美しく、才気のある娘が、恋のほかに、どこでこんな心の動きを覚えることがあるだろうか。どうやってみたところで、わたしは、クロワズノワや、ケーリュスや、その他のやからに恋心を抱くことなんかできない。あの人たちは完全だ、きっと完全過ぎるのかもしれない。でも、要するに退屈なひとたちだ》

 マチルドは、『マノン・レスコー』や『新エロイーズ』、『ポルトガル尼僧の手紙』などで読んだ情熱パツシヨンの描写を、あれこれと思い浮かべてみた。もちろん、激しい恋だけが問題なので、淡い恋などは、自分の年頃と家柄の娘にはふさわしくないと考えていた。彼女が恋と呼ぶのは、アンリ三世や、バッソンピエール元帥(一五七九-一六四六。リシュリューにより投獄され、十三年間獄にあった)時代のフランスに見られる、あの英雄的感情だけだった。そうした恋は、障害にあっても、決して卑屈に身を屈しない。それどころか、逆に、人びとに大事をなしとげさせる。《カトリーヌ・ド・メディシスやルイ十三世時代のようなほんとうの宮廷がないのは、わたしにとっては、まったく情けないことだわ! わたしには、どんな大胆な、どんな大きなことでもできそうな気がする。ルイ十三世のような、度量の大きい王さまが、わたしの足もとにひざまずかれたら、どんなことだってしてあげられるわ! トリー男爵がよく言っように、ヴァンデにお連れし、そこから、王国の失地を回復していただけるようにする。そうすれば憲章なんかもうなくなる……それに、ジュリアンが加勢してくれるだろう。あのひとに欠けているものはなに? 名前と財産。でも、あのひとなら、いずれ名をあげるだろうし、財産も手に入れるにちがいない。》

《クロワズノワにはなにもかも揃っている。だけどあの人は、生涯、半ば極右王党ユルトラ、半ば自由主義者の公爵で終わるだろう。いつでも両極端を避けるぐずな人だ、だからどこへ顔を出しても二流にしかなれない。》

《偉大な行為というものは、企てる瞬間には、すべて極端にみえるのではないかしら? 成就したときはじめて、それは凡人たちにも可能だと思われる。そうだわ、いまわたしの心を支配しようとしているのは、恋とその奇跡なのだわ。わかしを燃やしている炎で、それとわかる。神さまからこのめぐみを授かったのも、当然のこと。わたしひとりのうえに、ありとあらゆる長所をおあたえくださったことも、無駄ではないわ。わたしは自分にふさわしい幸福を手に入れるつもり。これからの一日一日は、ただまえの日と味気なく同じなどということはなくなる。社会的地位が、大きくかけはなれた男をあえて愛するということだけでも、すでにたいしたことで、大胆なことだわ。それにしても、あのひとは、これからもずっと、わたしにふさわしい男でいられるかしら? すこしでも弱味をみせたら、すぐに捨ててしまおう。わたしのような家柄に生まれて、騎士的性格(これは父親の言葉だった)があると万人に認められている娘は、そこらのフウテン娘と同じ振舞いをしてはならない》

《クロワズノワ侯爵なんか好きになったとしたら、それこそ、そのフウテン娘の役を演ずることになるのではないかしら? そうなれば、わたしが頭から馬鹿にしきっている、あの従姉たちの幸福をおさらいするだけだ。あの哀れな侯爵がわたしになにを言うか、わたしがあの人にどう答えたらいいか、はじめから知れている。欠伸あくびもよおすような恋とは、いったいなんだろう? 信心するのと変わりないではないか。わたしも、あのいちばん年下の従妹のように、そのうち結婚契約書に署名するのだろう。親類中の年寄りは感激するに違いない。もっとも、向こうの公証人が前日土壇場どたんばでつけ加えた条件で、機嫌を損じていなければだけれど》

野崎歓

 マチルドの美しさを大げさに思い描いたり、ラ・モール家の人間の特徴である高慢さに憤慨して、それをマチルドは自分のために捨て去ってくれているのだと思ったりするひまに、サロンで起こっている事柄をよく観察していたなら、ジュリヤンにはマチルドが、周囲の者すべてにどのような影響力を及ぼしているかがわかっただろう。気に入らない相手と見るや、ラ・モール嬢は冷やかしの言葉を浴びせてやっつける。その言葉は一見、ごく穏当、適切で、礼儀にかなったものだが、実にタイミングよく浴びせかけられるので、あとになって考えれば考えるほど、傷口は広がってしまう。傷つけられた自尊心が、たまらなくうずき出すのである。ほかの家族が真剣に望んでいる多くのものに、彼女はいささかも価値を認めないので、家族の目にマチルドはいつも冷淡に映った。貴族のサロンというのは、これこれのサロンに行ってきたところなんだ、と名前を出すのはいい気分だが、それだけのものだ。礼儀正しい扱いを受けるだけで有難味を感じるのは、最初のうちでしかない。ジュリヤンもそれを経験した。最初は感心し、驚かされたが、それがすぎてしまうと、〈礼儀正しさとは、不作法を怒らずにすむということでしかない〉と思うようになった。マチルドはしょっちゅう退屈していた。おそらく、どこに行こうとも退屈だった。そこで、辛辣な言葉をとぎすませることが彼女にとっては気晴らしになり、真の喜びともなったのである。

 おそらくは、親戚の年寄りたちやアカデミー会員、自分たちにおべっかを使う五、六人の下っ端たちより、標的として少しは面白い相手を求めて、彼女はクロワズノワ侯爵やケリュス伯爵やその他二、三人の、最上流の青年たちに希望を持たせていた。マチルドにとっては、しょせん毒舌を浴びせる新たな対象にすぎなかった。

 マチルドを愛するわれわれとしては、正直にいうのはつらいのだが、彼女はそうした青年の何人かから手紙を受け取り、ときにはそれに返事も書いていた。急いで付け加えれば、この人物は現代の風俗では例外である。高貴なる聖心修道院の卒業生が、慎みぶかさが足りないといって非難されるなど、一般にはありえないことだ。

 ある日、クロワズノワ侯爵はマチルドに、彼女が前日書き送ったかなり剣呑な手紙を返してきた。こうして十分に慎重なところを見せることで、自分の計画が大いに進展するのではないかと考えたのである。だがマチルドとしては、不用心なことこそが手紙の面白みだった。運命を賭けるのが愉快だったのである。彼女は六週間、クロワズノワと口もママかなかった。

 青年たちの手紙を楽しみはしたが、しかし彼女にいわせれば、全部似たり寄ったりだった。心の底からの、憂愁を帯びた情熱、などという代物ばかりだった。

「あの人たちはみんな、同じように非の打ちどころのない男性で、パレスチナに巡礼にだっていくような人たちだわ」と彼女は従姉にいった。「これほど面白みのないものってほかにあるかしら? そんな手紙を、私は一生もらわなければならないのよ! 手紙の中身が変わるのは、世間でどんな仕事が流行するかに応じて、せいぜい二十年おきにでしょうね。ナポレオンの時代には、もう少し生気があったはずよ。あのころは、上流階級の若い人たちはみんな、本当に偉大な行為を目にして、自分でも出かけていったのだから。叔父様のN***公爵だって、ヴァグラムの戦場にいらしたのよ」

「サーベルで一突きするのにどんな才気がいるのかしら? それにあの人たち、そんな経験をしたら、その話ばかりするでしょう!」とマチルドの従姉、サント゠エレディテ嬢がいった。

「いいじゃない! そういう話、私好きよ。本物の戦場、一万人も兵隊が死んだナポレオンの戦場にいたというのは、勇気があるっていう証拠だもの。危険に身をさらすのは魂を高め、退屈から魂を救い出寸ことだわ。私のつまらない崇拝者たちときたら、退屈に浸りきっている。ところがね、退屈って、伝染するのよ。いったいあの人たちの中に、何かとんでもないことをやってやろうと思うような人がいるかしら? みんな私と結婚したがっているけれど、結構な話だわ! 私は裕福だし、お父さんはお婿さんを引き立ててやるでしょうからね。ああ! お父さんが、少しは面白い人を見つけてきてくれるといいんだけれど!」

 マチルドが人を見る目は鋭く、的確で、精彩に富んでいるために、その言葉遣いがいささか下品になっていることはご覧のとおりである。しばしば、彼女の放ったひと言が、上品しごくな友人たちの目には汚点のように見えた。これほど人気者でなかったなら、しとやかであるべき女性としては話しぶりが元気すぎると陰口を叩かれたかもしれない。

 マチルドはマチルドで、ブーローニュの森につどう美しい騎士たちに対してひどく手厳しい態度を取った。自分の将来を思って恐怖を覚えているわけではなかった。それならば、強烈な感覚を味わえただろう。そうではなく、彼女の年ごろとしてはまったく稀な嫌悪感を覚えていたのである。

 いったい彼女に、何を望むことができただろう? 財産、家柄の高さ、才気、人にいわれ、自分でも認めている美貌。運命の手によって、マチルドの上には何もかもが集められていた。

 ジュリヤンと散歩するのに喜びを感じ始めていたころ、フォーブール・サン゠ジェルマンでもっとも羨まれている跡取り娘が考えていたのは以上のようなことだった。彼女はジュリヤンの自尊心に驚き、小市民に似つかわしくない知恵に感心した。〈モリー神父みたいに、司教にだってなれるでしょう〉と思った。

 やがて、自分の述べる意見に対し、われらの主人公がときおり、見せかけだけではなく本気で抵抗しようとすることに、彼女はすっかり注意を引かれ、なぜなのかとしきりに考えるようになった。親友である従姉に、二人のあいだの会話を事細かに話して聞かせたが、その全貌を伝えるのはとても無理だとわかった。

 ある考えが、突然ひらめいた。〈まあ嬉しい、私、恋してる〉ある日、信じられないほどの喜びを感じながらつぶやいた。〈恋してる、恋してる、まちがいない! 私の年ごろで、若くて美しくて、才気もある娘が、恋でなければいったい何に感動できるというの? いくら努力したところで、クロワズノワやケリュスや、その他大勢相手には恋なんか絶対にできっこない。みんな申し分のない人たちだけど、きっと申し分なさすぎるのでしょう。とにかく、退屈なのよ〉

マノン・レスコー』や『新エロイーズ』『ポルトガル尼僧の手紙』など、これまでに読んだ小説の恋の描写をそっくり思い浮かべてみた。もちろん、激しい情熱の恋でなければ問題にならなかった。彼女のような年ごろと身分の娘には、淡い恋心など似つかわしくなかった。彼女が恋と呼ぶのは、アンリ三世やバソンピエール[十七世紀フランスの元帥]のころのフランスに見られたような、英雄的な感情だけだった。そういう恋は、障害に出遭ってあえなく屈服するのではなく、それどころか何か偉大な事柄をなしとげさせるものだった。〈カトリーヌ・ド・メディシスやルイ十三世のころのような本物の宮廷がないのは、何と残念なことだろう! 私には自分が、どんな大胆なこと、どんな偉大なことでもできるという気がする。ルイ十三世のような勇気ある王様にひざまずかれたなら、なんでもしてさしあげるのに! トリー男爵がしょっちゅういっているように、王様をヴァンデまでお連れしたなら、そこを拠点に王国をふたたび奪回なさることだってできる。そうすればもう憲章などなくなる……。ジュリヤンは私を助けてくれるだろう。あの人に足りないものは? 名前と財産だけ。彼は名前を上げ、財産を築くだろう。

 クロワズノワには、足りないものは何もない。そして一生、半分は過激王党派、半分は自由主義で、両極端を避けるどっちつかずのままだろう。だからどこにいっても二番手に甘んじるはかないのよ

 偉大な行動とは、企てるときには必ず極端なものではないかしら? なしとげられてみると、凡人にもできるみたいに思えるだけよ。そう、これから私の心を支配するのは、あらゆる奇跡を備えた恋。この胸の炎で、それがわかるわ。神様は当然、私にそんな思いをさせてくださるはずだった。一人の人間にこれはどの特権を与えてくださったことが、これで無駄にならないわ。幸福は私にふさわしいものになる。私のすごす毎日は、前の日に似ているというだけの平板な日々ではなくなるだろう。社会的身分という点でこんなにかけ離れた男に恋をするのだから、それだけでもう偉大だし、大胆なことでしょう。でも、考えてみよう。あの人はこれからずっと、私にふさわしい男でいるかしら? 何か少しでも弱味を見せたなら、すぐに捨ててやろう。私のような家柄で、そのうえ騎士道精神の持ち主だと認めてもらっている(彼女の父がそういったのだ)娘が、馬鹿女のようにふるまうわけにはいかないわ。

 クロワズノワ侯爵などに恋をしたら、まさにそんな役柄を演じる羽目になるんじゃない? 心底、軽蔑する従姉たちの幸福とやらを、そのままくりかえすことになってしまう。哀れな侯爵が私に何というか、私が何と答えるか、すべては最初からわかりきっている。あくびの出るような恋って、いったい何なの? 信心にでも凝ったほうがましだわ。一番年下の従妹と同じように、私も結婚誓約書に署名すれば、年取った親戚たちはさぞや喜んでくれるだろう。ただしこちらが前日になって、誓約書に条項を書き加えたせいで、先方の公証人が腹を立てていなければの話だけれど〉